Le responsable mauritanien a expliqué que la réhabilitation de l’infrastructure (RN2) « s’inscrit dans le cadre d’une stratégie visant à accroître les efforts pour le désenclavement interne et favoriser l’intégration régionale, compte tenu de l’importance de cet axe transafricain d’ouverture sur les pays voisins.
La dimension stratégique de cette route est encore renforcée par le démarrage prochain du projet de réalisation d’un pont sur le fleuve Sénégal au point frontalier de Rosso ».
Pour sa part, l’ambassadeur Durazzo, a salué « la bonne exécution des travaux et leur rythme d’avancement, en dépit d’un léger retard par rapport à l’agenda initial, qui devrait être comblé au cours des prochains mois ».
L’ambassadeur a également insisté sur la dimension du tronçon pour l’économie nationale et les échanges au niveau régional, « un maillon important des axes transafricains Tanger-Lagos, et Alger/Nouakchott/Dakar ».
La reconstruction de la première partie de route Nouakchott/Rosso sur 145 kilomètres, est financée par l’Union Européenne (UE) avec une enveloppe de 51,5 millions d’euros. Les travaux d’une durée de 27 mois, confiés à l’entreprise française SOGEA/SATOM, devraient s’achever au mois de mai 2020.
Source : Le Calame (Mauritanie)