La politique sociale du IIIème Reich d’Heinrich Schulz

« Il ne pouvait plus être question en Allemagne
de considérer la politique sociale
comme un ensemble de petits palliatifs,
mais comme une mesure d’ensemble
visant à la régénération du peuple entier »

 Les éditions Déterna ont réédité La politique sociale du IIIe Reich, le livre de l’Allemand Heinrich Schulz. Fabrice Dutilleul a répondu aux questions d’Aliénor Marquet à cette occasion.

Qu’entendait le national-socialisme par le terme « politique sociale » ?
Il s’agissait de l’ensemble des mesures prises par l’État et par le Parti en vue de soutenir, d’assurer et de développer la totalité des forces vitales du peuple. Pour cette raison il ne pouvait plus être question en Allemagne de considérer la politique sociale comme un ensemble de petits palliatifs, mais comme une mesure d’ensemble visant à 1a régénération du peuple entier.

Quelles furent les principales mesures de politique sociale prises en Allemagne à partir de 1933 ?
Heinrich Schulz passe en revue les mesures qui caractérisent particulièrement le national-socialisme. Le Front du Travail, pionnier de la politique sociale allemande s’y trouve au premier plan.

Toutefois, de tout temps, et pas seulement sous le IIIe Reich, l’Allemagne fut un pays hautement évolué du point de vue de la politique sociale…
Le gouvernement national-socialiste qui plongeait si profondément ses racines dans le peuple et qui avait inscrit à son programme une nouvelle organisation sociale de grande envergure, ne pouvait prendre de mesure que révolutionnaire, même dans les domaines en apparence de moindre importance. Les institutions sociales avaient certes déjà pris un remarquable développement depuis plusieurs décades, au point que le régime n’eut qu’à les consolider et à les compléter ; ce fut le cas, par exemple, pour l’Assurance sociale et l’assistance publique.

Le IIIe Reich ambitionnait de devenir le meilleur et le plus grand État social de la terre…
Il allait de soi que, dans un tel État, la politique sociale devait jouer un rôle prédominant. Il serait impossible de séparer cette politique des autres fonctions de l’État et de la vie populaire, son étroite connexité avec toutes les manifestations de la vie publique et privée étant indéniable. Il en a résulté que la vie familiale, l’art et la culture intellectuelle devaient être considérés comme des facteurs sociaux, c’est-à-dire comme des forces servant à façonner la communauté nationale, sans qu’il fut nécessaire de parler de la vie économique, qui devait se développer directement sur le terrain social, c’est-à-dire sur le terrain de la communauté nationale.

Pouvez-vous citer quelques exemples de cette politique sociale ?
La législation fiscale tient largement compte du nombre des enfants ; la surveillance des devises qui assure l’approvisionnement en matières premières ; l’interdiction de créer de nouvelles entreprises dans une large série de branches industrielles ou commerciales afin d’éviter la surcharge malsaine de certains organismes économiques ; le contrôle du prix des marchandises de première nécessité ; l’utilisation des matières premières dans le cadre du plan quadriennal. Toutes ces réglementations constituent non seulement des mesures économiques, mais aussi et surtout des mesures de politique sociale, parce que toutes avaient pour but de rehausser le bien-être de la Nation, et, par conséquent, de chacun des individus qui la composaient.

Source: www.francephi.com