À la fin de l’année 1972, on m’informa de la fin de mon stage et de mon admission comme membre du Parti des Kadihines de Mauritanie (PKM). Le choix du nom du parti n’était pas chose fortuite: en effet, en arabe, les initiales signifient « hakem: arbitre ou sage», alors que les initiales du parti au pouvoir PPM, Parti du Peuple Mauritanien, donnent en arabe: « hechma: honte ».
Ma candidature, en réalité supposée ou virtuelle selon le langage en vigueur aujourd’hui, devrait être parrainée par 2 à 3 membres du parti. J’appris l’existence du parti au moment de mon admission dans ses rangs. D’après le poète Ahmedou Ould Abdelkader, certains avaient émis des réserves sur ma candidature, évoquant mon passé à Rosso et l’indépendance totale dont j’avais fait preuve dans l’encadrement local du mouvement. Lire la suite