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Mauritanie | Un après-midi très spécial pour moi : Une rencontre inspirante avec le doyen Mohamed Yahya Ould Ciré

Un savoir sûr est surtout une affaire d’information vraie et sourcée. J’ai eu l’honneur d’une rencontre auprès d’un éminent intellectuel tenant lieu d’une fructueuse source-ressource, en la personne de l’ancien diplomate mauritanien, Docteur Mohamed Yahya Ould Ciré. Notre première rencontre a eu lieu furtivement en 2013 lors d’une conférence qu’il avait co-animée avec le journaliste M. Seydi Moussa Camara à Massy. Et, nos échanges sporadiques ces derniers temps pour les préparatifs de son article, ont abouti à cette visite de courtoisie qui a été un grand moment studieux et inspirant pour moi. Très au fait de la substance historique et sociale des problématiques liées à l’esclavage en Mauritanie, l’homme est d’une grande générosité et d’ouverture pour converser et renseigner avec finesse et promptitude sur les données et les nuances qui s’y adjoignent. L’un des membres inspirateurs du mouvement El-Hor dès 1974 et membre fondateur de l’association AHME (Association des Haratines de Mauritanie en Europe).

● Ma brève conclusion : En Mauritanie, nous devons migrer de « chaque communauté, ses abolitionnistes et progressistes en militants reclus vers une forte synergie trans-communautaire à l’échelle nationale pour un engagement global contre toutes les formes d’injustices ».

Longue vie et santé à lui. Ameen.

• Lien vers sa thèse https://theses.fr/112388582

• Lien Amazon de son ouvrage https://www.amazon.fr/Mauritanie-Mohamed-Yahya-Ould-Cir%C3%A9/dp/2343029415

Entretien vérité avec le président du CESE mauritanien : Messaoud Ould Boukheir, président de l’Alliance populaire progressiste (APP, opposition mauritanienne), sans tabou

La réalisation de l’Unité Nationale, une attente forte et urgente du Peuple, doit nécessairement passer par une profonde transformation sociopolitique, qui implique obligatoirement une réécriture de la Constitution, afin d’y sceller les garanties offrant à tous en substitution des référentiels usuels et coutumiers différenciant les uns des autres (Ensembles et individus). C’est la forte conviction de Messaoud Ould Boulkheir, leader historique de l’Alliance populaire progressiste (parti de l’opposition mauritanienne) et co-fondateur du Mouvement clandestin anti esclavagiste El Hor en 1978. Dans l’entretien qu’il nous accordé, l’actuel patron du Conseil Economique, Social et Environnemental(Cese) et ancien président de l’Assemblée nationale de la République islamique de Mauritanie, évoque également avec son franc parler légendaire, entre autres sujets abordés, le dialogue politique et la cohésion sociale, les divisions au sein de l’opposition, la vie de sa formation politique et l’état des relations de coopération entre son pays et son voisin du Sénégal. Entretien.

Entretien vérité avec le président du CESE mauritanien : Messaoud Ould Boukheir, président de l’Alliance populaire progressiste (APP, opposition mauritanienne), sans tabou

Globalement, quel regard portez-vous sur la situation politique dans votre pays ?

Messaoud Ould Boulkheir : Très honnêtement, ma conviction profonde est que la situation politique en la République Islamique de Mauritanie n’a, comparée à celles qui prévalent dans Lire la suite

Deux haratines aux commandes des institutions de promotion des droits de l’Homme

Droits de l’Homme : Deux haratines aux commandes des institutions de promotionC’est un véritable message donné, lundi, par le gouvernement mauritanien, la veille de la célébration par une majorité de mauritaniens du Mithaq Al Watani (Manifeste pour les droits civiques et politiques de 2015) pour la promotion des Haratines, coïncidant avec le 29 avril, avec la nomination de personnalités issues de cette frange aux commandes des institutions des droits de l’homme dans le pays. Lire la suite

Notre Mauritanie est à préserver et à barricader par la justice [Par Maham Youssouf]

Pour commencer, je déterre Deyloul notre personnage historique mythique, lui qui disait : » Ma Mauritanie, mon espace, c’est le blanc de l’œil, le noir de l’œil, unis ensemble je peux voir  »

Également c’est lui qui disait « : La meilleure des salives est celle de la paix ».

Depuis certain temps, dans notre pays, nous vivons un climat de tension sociale que nous pouvons qualifier même d’électrique. Cette tension se manifeste à travers des propos tendant plus vers Lire la suite

L’impossible oubli des haratines [Par El Wely Sidi Heiba]

L'impossible oubli des haratines/El Wely Sidi Heiba

« Le meilleurs dans le soleil c’est l’ombre »

Dix ans après sa première parution, cet article renaît dans un contexte où chaque mot trouve un écho nouveau. Alors qu’un dialogue inclusif s’esquisse, porteur des promesses d’un avenir meilleur, il s’inscrit dans le sillage du processus politique lancé par le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Lire la suite

Pour un dépassement des lectures raciales [Par Mohamed El Mounir]

Pour un dépassement des lectures raciales / Par Mohamed El MounirNotre pays va mal. Très très mal. Nous sommes plus que jamais prisonniers d’un prisme racial aveuglant, avec une référence systématique et obsessionnelle à la couleur de la peau ou à une supposée « communauté ». Une clef de lecture devenue hégémonique, à travers laquelle nous avons tendance à appréhender tous les phénomènes sociaux et politiques.

N’importe quel acte administratif et n’importe quelle décision politique ne peuvent échapper à cette logique réductrice. Une implacable lecture raciale qui parasite Lire la suite

Ma vision de la spécificité Haratine, en toute impartialité [Par Khalilou Youssoufi Tandia]

Massacre sur Ghaza : La conscience de l'humanité interpellée pour sauver le peuple Palestinien de laDe prime abord, il convient de préciser que, contrairement à certaines prises de positions politiciennes empreintes de calculs dissimulés, cette publication n’a aucunement pour vocation de sonder le terrain du recensement général de la population, dans le but de déterminer quel groupe communautaire pèserait le plus sur l’échiquier démographique.

Je n’ai jamais adhéré à une telle perception dans une République où, selon les normes établies, les citoyens doivent être égaux en droits et en devoirs.

Autrement dit, cette réflexion ne vise nullement Lire la suite

La Mauritanie se place dans l’indécence par Diko Ould Hanoune

Présenter cette thématique-là par Diko Hanoune est un acte particulier étant donné l’élargissement des méfaits produits par des bras de l’islamisme de l’Islam que l’on a compris par le fanatisme d’illuminés ignares. Hélas, il est présenté tout autrement par Diko Hanoune, le grand fureteur de cathédrale et de mosquée comme de minaret et du clocher connu pour ses querelles, d’où une expression qui en découle. Lire la suite

Mauritanie #Contradiction : Entre le discours de la libération et l’asservissement de la réalité

Dans une société où patrimoine et identité s’entremêlent, une question qui résume les contradictions de la réalité mauritanienne fait surface : Comment se fait-il que des intellectuels appellent à la libération historique des hommes de l’esclavage, tout en refusant de reconnaître sa persistance dans le présent ? Comment se fait-il que le discours anti-esclavagiste devienne un slogan séduisant dans les forums, mais se transforme en tabou lorsqu’il s’agit de le démanteler sur le terrain ?
L’esclavage : Non pas un souvenir passé, mais une plaie saignante. L’esclavage en Mauritanie n’est pas un simple chapitre de l’histoire, mais un système social et culturel profondément enraciné qui s’est transmis de génération en génération par des mécanismes insidieux. La hiérarchie des « maîtres » et des « esclaves » est encore pratiquée sous des formes diverses dans les sociétés bezan, soninké et pulaar, même si elle est parfois revêtue d’habits modernes. Empêcher un groupe de construire des mosquées comme les autres ou de prier pour ses morts à la mosquée n’est que la partie émergée de l’iceberg des inégalités justifiées au nom de « coutumes » ou d’interprétations religieuses déformées. Lire la suite

Mauritanie : La haine jusque dans la tombe !

Note de vigilance citoyenne, Nouakchott, avril 2025

Mauritanie : La haine jusque dans la tombe !

1. Le 7 avril 2025, une foule rameutée par des haut-parleurs, ponctués d’Allahou Akbar, affluait dans un cimetière de la ville de Sélibaby, chef-lieu de la région du Guidimagha, pour applaudir l’exhumation de la dépouille de Souleymane Sow, ressortissant malien, enterré depuis peu. Excités dès l’avant-veille sous l’instigation d’imams fanatisés, des milliers d’habitants refusaient l’enterrement du défunt parmi les sépultures musulmanes, au motif qu’il se serait converti, de son vivant, à la foi chrétienne. Dans une ambiance de kermesse, en présence passive de l’administration civile, de la sûreté, de la gendarmerie et de la garde, le mausolée est détruit et le corps est traîné à travers ruelles, comme un trophée. Nul ne sait, à ce jour, quelle fut la destination dernière du trépassé.
https://youtube.com/shorts/7B1hwnAJvAk?si=j1bAxGibMW_Rk9IC

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