Madame Seniya Yarah Allah, activiste de la Société Civile : ‘’Il est crucial de commencer déjà par promulguer l’avant-projet de loi «Karama»’’

Madame Seniya Yarah Allah, activiste de la Société Civile : ‘’Il est crucial de commencer déjà par promulguer l'avant-projet de loi «Karama»’’ Le Calame – Présidente de l’ONG Femme et   Résilience pour les droits Humains en Mauritanie,   membre de l’observatoire National des droits des   femmes et des filles en Mauritanie, point focal de la   Société civile pour le partenariat de Ouagadougou,   FP2030, Madame Seniya Yarah Allah est l’une des   activistes les plus célèbres de la société civile.

 Le Calame : Vous êtes présidente de l’ONG   Femme et Résilience pour les droits Humains en   Mauritanie. Pouvez-vous nous dire ce que   signifie « Octobre rose » et comment cet évènement est fêté en Mauritanie ?

Seniya Yarah Allah : Octobre rose est une campagne de sensibilisation au cancer du sein Lire la suite

Crues du Fleuve Sénégal : Que d’eau !

La saison des pluies tire vers sa fin. Les précipitations baissent d’intensité mais les eaux du fleuve continuent à sortir de son lit, via surtout ses affluents, pour inonder toutes les plaines du Walo et envahir les villages riverains, semant le désarroi chez leurs habitants. Maisons submergées ou carrément démolies, champs ravagés et engloutis, Lire la suite

Un bref aperçu sur la question foncière en pays soninke ; le cas du guidimagha mauritanien

Les villages soninke sont plus vieux que la Mauritanie actuelle et ses lois fondamentales en vigueur. Ils s’étaient constitués sur ses terres à travers des batailles entre différents clans et contre d’autres peuples (Les maures et d’autres) selon les endroits.

Pendant la période coloniale, l’administration coloniale reconnaissait tacitement les influences et l’occupation de chaque clan sur des périmètres plus ou moins définis. Ces clans liés par des liens ancestraux devenus propriétaires terriens possédaient des esclaves qui participèrent grandement aux conquêtes et aux travaux de débroussaillement. Lire la suite

Contribution : La fierté  » Soninkaxu  » en questions

ImageConnu pour être le peuple qui dirigea l’empire du Ghana (wagadu) entre 5ème et 11ème siècle, les soninkos se trouvent principalement dans 4 pays Ouest-africains (La Mauritanie, Le Mali, Le Sénégal et La Gambie).
En dehors de ces pays d’origine, des fortes diasporas sont présentes dans plusieurs pays (En Europe, En Amérique et En Afrique centrale). Islamisés depuis plusieurs siècles, les soninkos s’accrochent à leurs coutumes et traditions ancestrales qui régissent leur vivre-ensemble. Par ce fait, dans l’imaginaire collectif soninké, on peut constater une fierté quasi hautaine par la qualité d’être soninke.
Notre modeste travail de réflexion consistera de disséquer cette fierté Soninkaaxu dans son aspect culturel, social-politique et religieux. Lire la suite

Mauritanie: inondations, immense détresse dans la vallée du fleuve Sénégal

À la suite de pluies abondantes dans les pays de la sous-région et du lâcher d’eau depuis le barrage de Manantali (ouvrage commun aux États de l’OMVS), des dizaines de milliers de personnes vivant dans les localités de la vallée du fleuve Sénégal, sur une étendue de 700 kilomètres, subissent un désastre majeur causé par les inondations. Du côté mauritanien du fleuve, quatre régions sont touchées : Guidimakha, Gorgol, Brakna et Trarza. Lire la suite

Pour réussir notre condition humaine

Peut être une image de 1 personne et sourire
« La condition humaine », roman célèbre d’André Malraux sur le conditionnement du destin de l’homme.
Aujourd’hui, un événement presque anodin remet en cause brutalement le destin de notre pays. Il s’agit de la grève générale décidée par les syndicats de l’enseignement privé sur tout le territoire national.
Jusqu’en 1985 l’école publiqueaccueillait tous les enfants sans aucune discriminationraciale ou sociale. Lire la suite

Entretien de RMI avec Koundou Soumaré de GANBANAAXUN FEDDE

Koundou Soumaré: “les associations qui composent GANBANAAXUN FEDDE évoluent clairement dans la voie droit-de -lhommiste. “

Dans un entretien avec Rmi-info, le chargé de communication de Ganbanaaxun- Feddé, Koundou Soumaré a assuré que le mouvement s’inscrit « clairement dans la voie droit-de-lhommiste ». Il a précisé que le mouvement milite pour la fin de la violence symbolique et l’avènement des réformes sociétales chez les Soninké. Lire la suite

Passions d’un engagement (34): « Le virage ou le carrefour 24 ».Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)

Ou tout simplement: « Rraba wa eliichrine »
Un autre paradoxe a marqué la politique de Ould Haidalla. Malgré l’ampleur de l’aide internationale dont avait profité notre pays dans le cadre de la lutte contre la sécheresse, au plan politique et surtout économique, le gouvernement de Ould Haidalla a bénéficié de peu de soutien au niveau extérieur. On pourrait bien se demander pourquoi la Mauritanie de Haidalla n’a pas réussi à trouver un terrain d’entente avec les institutions financières internationales, notamment la Banque Mondiale et le FMI? J’ignorais franchement les raisons. Lire la suite

Passions d’un engagement (33): L’émergence de l’audiovisuel/Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)

La naissance de la TVM
Dans les années 1980 en matière de media, la radio demeurait le principal vecteur d’informations. La télévision de Mauritanie (TVM) débutera ses programmes expérimentaux dans la première moitié des années 80. La France avait proposé à la Mauritanie de lui installer le matériel de sa vieille télévision « noir-blanc » datant des années d’après-guerre. Ce que la Mauritanie avait royalement refusé. Ce sera à l’aide de l’Irak de Saddam Hussein d’offrir généreusement à la Mauritanie le montage entier d’une télévision en couleurs après la formation accélérée de son personnel en Irak. Lire la suite

Mauritanie : manifestation en soutien aux écoles privées en voie de disparition

Mauritanie : manifestation en soutien aux écoles privées en voie de disparitionEn Mauritanie, la colère est manifeste dans les écoles privées. La loi d’orientation du système éducatif, adoptée en 2022, rend l’inscription à l’école obligatoire à partir de six ans. Elle prévoit aussi que l’enseignement primaire doit être progressivement réservé aux écoles publiques, ce qui suscite, depuis trois ans, la colère du secteur privé qui perd, progressivement, des classes.

Le lundi 7 octobre, la rentrée scolaire s’est faite sous tension. Les syndicats de l’enseignement privé avaient organisé une journée de débrayage et, vendredi 11 octobre, une manifestation était organisée à Nouakchott qui a rassemblé, selon les organisateurs, une centaine de personnes. Lire la suite