Bloc-notes de Beyrouck : Aziz et les ‘’transhumants’’


« Si la communication politique de Aziz ne passe plus, c’est en raison de ces transhumants qui veulent le défendre ou vendre son image par la parole alors qu’ils n’ont aucun  crédit et ne jouissent d’aucune respectabilité auprès des citoyens. En Mauritanie, la première valeur d’un homme politique est l’éthique et ensuite la constance. Or, ceux qui peuplent le système Aziz et le défendent n’ont ni l’éthique, ni constance. En public, ils louent le général et en privé, ils le vouent aux gémonies »

« Un Homme doit choisir. En cela réside sa force : le pouvoir de ses décisions », Paulo Coelho

La transhumance, symbole suprême de traîtrise et de reniement

La classe politique mauritanienne est empestée par une honteuse transhumance qui défigure tout le jeu politique mauritanien en le rendant monstrueux avec les renégats que Aziz adoube sans savoir que pour les Mauritaniens, ils sont abominables. Qu’ils soient chefs religieux, politiciens leaders politiques ou hommes d’affaires, les transhumants sont la face épouvantable du jeu politique mauritanien. Par leur image hideuse, ils nourrissent la nation d’exemples et d’enseignements mauvais. Ils ont mis leur honneur à la morgue afin de jouir des privilèges qu’offre le pouvoir. Les mauritaniens ne les respectent pas. Ils ne peuvent, en aucune façon, respecter leur parole, admirer leur image ou adouber leur action. Malheureusement, Aziz les aime et les place aux premières loges de « son » Etat et de son organisation politique. Personne ne lui dit que la transhumance constitue la majorité des clients de l’UPR car son parti n’a pas de militants. Il n’y a que des clients politiques, sont les bêtises politiques qui lui font perdre beaucoup de choses. Ceux qui réclament de lui et le défendent n’ont, devant les mauritaniens, aucun crédit. Ils sont bavards et arrogants. Ils sont effroyables et sont incapables de l’aider à rassembler ces citoyens, épris de morale, autour d’un projet qui les soulève et dépasse. Au parti du président « l’UPR » ces piteux transhumants ont honteusement baissé la nuque pour se soumettre à Aziz et jouir de sa générosité. Mais ce que Aziz ignore, et malheureusement personne ne le lui dit est que l’image de ces transhumants, dussent-il être combatifs, ne passe pas. Les mauritaniens ne les aiment pas parce qu’ils ne supportent pas les traitres et ne s’accommodent jamais des renégats. Et malheureusement, on en compte énormément dans le système Aziz. Or devant un transhumant, le citoyen est vite partagé entre le rire et la rage. Pourquoi le parti du Président « l’UPR » s’effrite ? Ne se meurt pas. Il est déjà mort. Il est devenu le PRDS, parce qu’assiégé, récupéré et pétrifie par des transhumants venus pratiquement de l’ex-parti de Ould Taya. Absolument rien ! Il est plus tôt un conglomérat de ruffians confortablement installés à la table de la République pour manger la Mauritanie. Si la communication politique d’Aziz ne passe plus, c’est en raison de ces transhumants qui veulent le défendre ou vendre son image par la parole alors qu’ils n’ont aucun  crédit et ne jouissent d’aucune respectabilité auprès des citoyens. En Mauritanie, la première valeur d’un homme politique est l’éthique et ensuite la constance. Or, ceux qui peuplent le système Aziz et le défendent n’ont ni l’éthique, ni constance. En public, ils louent le général et en privé, ils le vouent aux gémonies. Ils sont comme ces insectes abdominaux qui ont une prédilection pour les espaces mouillés et les humus sales et nauséabonds. Aziz, la chose qui lui reste est peut-être de mettre hors d’état de nuire, ces transhumants incohérents, disqualifiés par leur tortuosité et leur manque de valeur. Le Président de l’UPR reçoit des groupes organisés des personnalités ou des lobbies qu’il croit être porteur de voix ou traceurs de destin, ces transhumants ne peuvent guère ensemencer les électeurs. Ils ne peuvent lui garantir le vote d’un citoyen, dans l’intimité de l’isoloir. La transhumance, symbole suprême de traîtrise et de reniement. Président, écoutez votre peuple, les intérêts de certains de vos partisans ne sont pas toujours les vôtres. C’est vous Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, que le peuple Mauritanien a élu le 18 juillet 2009. Personne d’autre ne saurait faire l’histoire à votre place, l’histoire ne retiendra, en bien comme en mal que votre nom. Le pouvoir ne met pas à l’abri de la mort. Faites ce que vous commande votre devoir : ECOUTEZ LE PEUPLE.

Aziz, vous avez des militants ou des clients ?

Aziz croit toujours, en cette période où l’esprit public a radicalement changé, que l’argent peut rectifier son impopularité et lui donner une majorité électorale, il ignore que les Mauritaniens ont maintenant ceci de particulier : ils empochent l’argent que leur donne le corrupteur et votent librement dans le secret des urnes. Hélas ! Aziz ne peut s’accomoder des exgences de la modernité citoyenne et des normes de la démocratie concurentielle. Sa façon de faire et l’expresion d’une négation totale de l’éthique et des règles de gouvernance politique civilisée. C’est un corrupteur. Le pouvoir pour lui c’est avant tout et après tout, l’Avoir. Les Mauritaniens et surtout les gens de l’UPR ainsi que leurs alliés sont prêts à tout pour avoir leur part dans le cadre d’une activité ou une mobilisation politicienne. A chaque manifestation ou rencontre, il faut débourser à leur compte ou c’est la protestation. Aziz et l’UPR n’ont pas de militants, ils n’ont que des clients politiques. Et dans la perspective d’une élection (législatives, municipales, ou présidentielle), cette clientèle s’élargit, Aziz, tout comme le président de son parti, reçoit des groupes organisés des personnalités ou des lobbies qu’il croit être porteurs de voix alors que l’écrasante majorité est composée de transhumants de l’ex-PRDS. Ces transhumants ne peuvent guère apporter les électeurs. Ils ne sont que de simples clients de ces fonds politiques. Ils ne peuvent lui garantir le vote d’un citoyen. Ce que Aziz ignore et ce que ces transhumants, ces clients politiques, ces pyromanes, ces prophètes du mensonge et du complot, bref ces intrigues de Cour savent sans lui dire est que les scandales de son régime, le règne de sa stratégie de l’ouguiya, la pratique de la corruption flagrante, le discrédit, son esprit clanique et royaliste sont les bases fondatrices de son impopularité. Aziz et les « Transhumants » soulèveront des polémiques. Je n’ignore pas que je m’expose aux critiques de certains acteurs que j’attends avec sérénité et courtoisie. Ce faisant je m’appuie et m’adosse sur ALLAH le BON, le TOUT PUISSANT, puisque tout homme, qui s’adresse et se confie à LUI avec bon cœur, ne perd jamais.

 

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Ahmed Bezeid Ould Beyrouck

Chroniqueur politique

PS :

Je ne suis ni de l’opposition, ni de la majorité présidentielle.

Je suis ailleurs.

« A bon entendeur, salut »