GANBANAAXU FEDDE chavire dans la violence


GANBANAAXU FEDDE chavire dans la violence
Le mouvement extrémiste Ganbanaaxu Fedde, dont l’action de lutte contre l’esclavage en milieu soninké est un coup d’épée dans l’eau, s’est désormais embrigadé dans la violence.

Si ce mouvement a voulu mettre de la poudre aux yeux de l’opinion publique mauritanienne, l’essai c’est transformé en un échec cuisant qu’il a du mal à supporter.
Comment peut-on inciter des personnes à lutter contre l’esclavage alors qu’elles n’ont jamais été soumises à la servitude ? Cela s’apparente tout simplement à de la manipulation et de la trahison à grande échelle.

N’ayant pas pu démontrer l’inexistant, les membres de cette mouvance se sont tout d’abord autocensurés dans les villages en refusant de participer à toute activité des villages : aux cotisations servant à financer les projets de développements des villages, aux travaux d’intérêt commun, etc…, tout en espérant pouvoir se faire passer pour des cas de victimes de l’esclavage.

Sans aucune issue de sortie de cette fausse lutte contre l’esclavage, le mouvement extrémiste Ganbanaaxu chavire désormais dans la violence sur les populations innocentes par des intimidations, des agressions, des expéditions punitives gratuites, des coups et blessures et bientôt des meurtres si les autorités mauritaniennes ne prennent pas des décisions fermes.
Venons-en aux faits :

1. Nouakchott


Il y a de cela quelques mois, Monsieur Moustapha Camara président de l’association Tounkalemou Kafo et Monsieur Borou Camara devant le commissariat de police de Sebkha1 (5eme arrondissement de Nouakchott) ont été agressés et lynchés par une foule déchainée venue manifester.
Malgré ces faits, ils se sont arrogés les services de certaines ONG de complaisance pour essayer de les réduire au silence par la présentation de pseudos audios pouvant les incriminer d’apologie d’esclavage, alors que ces derniers sont venus s’enquérir des nouvelles d’une personne convoquée à ce commissariat.
Arrêtés avec leurs agresseurs pendant quelques jours, l’affaire sera jugée ce Jeudi 19/11/2020. Nous sommes confiants en la justice de notre pays pour les disculper des mensonges fabriqués par ce mouvement et ces véreuses ONG cartables.
La seule raison de cette agression est le fait que ces personnes font face à leurs mensonges, insultes et provocations en prônant la paix dans nos villages.
Est-ce de la lutte contre l’esclavage ? NON

2. PARIS en France


Les cerveaux de ce mouvement extrémiste résident en France à partir d’où ils téléguident les actions criminelles de leur mouvement.
C’est ainsi que Monsieur Fissenou Ousmane Camara dit Donald TRUMP a été sauvagement attaqué à Paris en France par des éléments extrémistes de ce mouvement et il n’a eu sa vie sauve que grâce à son courage pour ne pas dire sa témérité, par la réaction des bonnes volontés présentes et à l’intervention rapide de la police qui a arrêté les coupables pour ensuite les relâcher en attendant leur jugement.
Est-ce de la lutte contre l’esclavage ? NON

3. Village de Bouanze au Guidimakha

Dans nos précédents écrits, nous avons fait part de l’agression de l’imam du village de Bouanze dans la mosquée en pleine prière par des éléments extrémistes Ganbanaaxu de ce village sans aucun rapport avec l’esclavage mais certes lié aux turpitudes de leurs gourous mauritaniens résidents en France qui les incitent à ce type de violence.
Deux des agresseurs ont été déférés à la prison de Sélibaby par la justice et trois autres sont sous contrôle judiciaire en attendant le jugement.
Malgré les recours de Ganbanaaxu pour leur libération au tribunal de Ould Yenge et à la cour suprême de Nouakchott, la justice a rejeté tour à tour leur requête face à la gravité des faits en confirmant le merveilleux travail du courageux procureur de Sélibaby, souvent décrié par Ganbanaaxu, en les maintenant en prison jusqu’à leur jugement. 
Est-ce de la lutte contre l’esclavage ? NON

4. Village de DIOGOUNTOURO au Guidimakha


Il y a un peu plus d’un mois, Monsieur Kaka TRAORE a été agressé chez lui à DIOGOUNTOURO par des membres de ce même mouvement, agression ayant entrainé l’avortement de sa femme qui a reçu un coup d’un des agresseurs alors qu’elle était enceinte.
La raison de cette agression gratuite a été son simple refus d’être membre de leur mouvement.
Un des agresseurs est à ce jour écroué à Sélibaby en attendant le jugement et le second sous contrôle judiciaire à Khabou chef-lieu de département.
Est-ce de la lutte contre l’esclavage ? NON

5. Village de NDIEO au Guidimakha


Il y à peine deux semaines, une nouvelle agression a encore été commise par des éléments de Ganbanaaxu au village de Ndiéo au Guidimakha sur la personne de Monsieur Oumar Demba CAMARA.
Ce responsable de la jeunesse du village de Ndiéo est tombé dans un guet-apens alors qu’il partait dormir dans sa maison. 
Cette vendetta nocturne a été organisée par les nommés :

⁃ Samba Toumani Traoré

⁃ Toumani Diadié Traoré

⁃ Hademou Sidi Traoré

⁃ Toumani Seidi Sidibé

Mr CAMARA a reçu une projection de phare d’une lampe sur les yeux avant qu’une seconde personne ne soit venue de l’arrière pour lui asséner un coup sur la tête avec un coupe-coupe ayant entrainé une plaie ouverte et 10 jours d’ITT délivrés par le centre de santé de Sélibaby puis une évacuation sur Nouakchott pour y poursuivre des soins et analyse beaucoup plus poussés
La raison de cette agression fait suite à une altercation la veille entre Monsieur Camara avec un jeune de Ganbanaaxu.
Ces jeunes se sont alors organisés pour une mission punitive contre le président de la jeunesse de Ndiéo à la tombée de la nuit avec la complicité des parents qui n’ont même pas daigné rendre visite au blessé. Les agresseurs ont refusé de répondre à la convocation de la gendarmerie malgré leur forfait et il a fallu le courage du commandant de brigade pour aller les cueillir chez eux et les amener à Ould Yengé.
L’auteur des blessures a été déféré et les trois autres sous contrôle judiciaire en attendant le jugement.
Est-ce de la lutte contre l’esclavage ? NON

Toutes ces violences n’ont rien à voir avec un état de servitude. Toutes ces personnes incarcérées, mises en examen ou sous contrôle judiciaire font suite uniquement aux nombreuses provocations et aux défiances du mouvement extrémiste à l’égard des populations voir de l’état lui-même.
Toutefois, nous saluons le discernement des autorités judiciaires de Selibaby fasse à ses actes, malgré les intimidations de Ganbanaaxun par des manifestations mensongères et un lynchage médiatique.
Comment peut-on manifester son soutien à des personnes emprisonnées pour des crimes et souhaiter faire passer leurs forfaitures pour de la lutte contre l’esclavage ?

Constat Cinq agressions physiques en peu de temps avec des blessures et un avortement, c’est trop et nous disons STOP.
Nous ne pouvons plus continuer à long terme les regarder agresser nos populations.
Bien que nous, Tounkalemou kafo sommes épris de paix et de justice dans nos villages et sans esprit de vengeance aucune à ce jour, nous interpellons les autorités mauritaniennes à prendre toutes les décisions qui s’imposent pour arrêter la violence de ce mouvement extrémiste avant qu’il commette des meurtres.
 Des sanctions exemplaires doivent être prises à l’encontre de toutes ces personnes qui incitent ou qui s’adonnent à cette violence sur les Tounkalemou de Guidimakha, leurs imams et toutes les populations de leurs villages ou qu’ils se trouvent.
Nous lançons un appel solennel au président de la république Monsieur Mohamed Cheikh EL GHAZOUANI, afin de donner des instructions pour éviter au guidimakha d’être à la merci de ces extrémistes mégalos.

Service de communication Tounkalemou Kafo

Source : Tounka Lemou Kofo