L’année judiciaire 2024 connut des événements marquants: entre autres, la reconduction du ministre de la Justice et la continuité de son système de gestion, l’affaire de supposé narcotrafic, la reprise du procès en appel de l’ex-président et les actes d’atteinte aux symboles de l’Etat.
1/ Continuité du mode tribaliste de gestion des magistrats
Sans surprise, Mohamed Mahmoud Ould Boye fut reconduit au poste de ministre de la Justice, dans le gouvernement post-présidentiel de 2024, son maintien étant en effet lié au procès en appel de l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz. Sa confirmation eut pour conséquence la reconduite de son mode de gestion basé sur le tribalisme.
En effet, notre ministre considère « la fonction de juger » comme un attribut culturel de sa communauté tribalo-ethnique. Selon sa conception, la conduite des tribunaux et de leur Parquet respectif doit être confiée aux magistrats appartenant à celle-là; leurs collègues issus de groupes sociaux différents devant être placés dans des postes secondaires.
Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), tenu en Décembre 2021 sur initiative d’Ould Continuer la lecture



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Ce matin, à l’aube, mardi 25 juin 2024, à 5h du matin, Lemrabot Mahmoud reçoit un appel téléphonique du gendarme Chekroud qui lui demande de lui indiquer son domicile ce que fit Lemrabot Mahmoud. Aussitôt, Lemrabot avisa son épouse que les gendarmes sont en route pour l’arrêter.
Le 23 mai, l’Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E.), représentée par son Président Mohamed Yahya OULD CIRE, a participé à la cérémonie commémorative en hommage aux victimes de l’esclavage à Clichy-sous-Bois. Cette cérémonie s’est tenue en présence de M. Olivier Klein, maire de la ville.