Une interrogation à la science juridique et au bon sens humain des mauritaniens

Une interrogation à la science juridique et au bon sens humain des mauritaniens Je n’arrive pas à comprendre le mépris et la légèreté avec laquelle nous traitons le vol des biens de 4 millions de mauritaniens, par rapport au vol d’un bien privé. Le voleur d’une chèvre, la main prise dans la corde ou dans le sac, se voit arraché le petit butin et jeté immédiatement en prison. A contrario, celui qui met à sac notre pays et verse dans ses comptes bancaires le produit monétaire des liquidations ou enregistre dans ses titres fonciers et de propriété ce qu’il n’a pas saccagé est traité différemment et exige de la justice des égards et reste en liberté.

La justice nous rétorquera-t-on « suit son court », Mais le délinquant/ criminel continue toujours à courir. Pourtant, un bien public est à l’origine un bien privé, converti en impôt . Il provient de 4 millions de propriétaires mauritaniens. Il est destiné à 4 millions de Mauritanians.

Pourquoi, deux poids et deux mesures. Pourquoi le vol de tout et des biens de tous est si léger dans la balance, si tolère, tardivement puni ou pas puni du tout ou soumis à transaction et le vol d’un bien d’une personne par un petit voleur pèse si lourd pour mériter punition instantanée.

Je saurais reconnaissant aux juristes et aux hommes dotés de bon sens, si leur bon sens n’a pas été volé, parce qu’il est partagé entre tous, de m’expliquer ce comportement de notre justice!!. Pour quoi est -on rigoureux avec 1 et pas équitable avec nous tous??

Je n’arrive pas à bien comprendre ni cette discrimination négative ni ce monde à l’envers!

Mohamed ould Mohamed El Hacen
Le 22 octobre 2020

Source : Mohamed Ould Mohamed El Hacen