Certains « mécaniciens » laissent ainsi à Biram l’espace premier de son épanouissement

Certains Cette fois-ci Biram avec un prix international louant son Courage. Chers compatriotes ayons nous autres le courage de regarder nos amères réalités en face. Des dictionnaires de stigmatisation ont été vidés sur Biram.

Des océans d’injures d’insultes et de diffamations furent déversés sur Birame. Birame a toujours réussi à se sauver de ce déluge de Noé. Dans les dernières élections présidentielles, il s’imposa en 2e position avec un score plus qu’honorable.

Il réussit sans beaucoup d’efforts à galvaniser l’électorat des larges masses de citoyens vivant avec un sentiment réel ou fictif d’abandon et/ou de marginalisation. De Nouadhibou en passant par Nouakchott, en évoluant le long et notamment au sud de la route de l’Espoir jusqu’à Ghabou sur les frontières Est, Birame avait ratissé large.

Et malheureusement il avait ainsi mis en exergue notre amère réalité: la profonde division sociale de notre pays, division greffée sur un socle racial.

Le président Ghazwani au cours de sa campagne électorale n’a cessé de dénoncer cet état de fait. Il avait promis de s’y mettre pour le changer. Il avait même réussi à établir des passerelles de contact avec “le pestiféré” Biram.

Ce qui n’a cessé d’inquiéter tous les milieux d’une classe politique manifestement très fatiguée et en perte d’assises depuis qu’elle a abandonné le terrain de la lutte et de la représentativité populaire au profit d’un Biram, digne incarnation nationale du courant populiste qui submerge le monde entier.

Paniqués, certains “mécaniciens”, professionnels de la politique politicienne, mis à nu par leur maigre représentativité populaire réussissent à glisser dans l’entourage du président Ghazwani. Sans beaucoup d’efforts ils le détournèrent de son objectif affiché depuis les élections qui était de rapprocher Birame et de s’en servir pour trouver des solutions aux nombreux problèmes qu’il ne cessait d’exploiter à son propre profit.

Les mécaniciens en question réussissent non seulement à rompre tout contact entre Birame et Ghazwani mais ils réussissent également à écarter toute représentation de la base de Birame notamment au Trarza où on s’est arrangé pour éviter systématiquement de nommer le moindre cadre Haratine originaire de cette région dans plusieurs postes confiés tout dernièrement à des cadres de cette souche, laissant ainsi à Birame l’espace premier de son épanouissement.

Cette situation, tant qu’elle perdure, mes chers “Yannamar” de Birame, vous n’avez qu’à prendre votre mal en patience.

Ahmed Salem Elmoctar-Cheddad

Source : Adrar-Info (Mauritanie)