Des intellectuels africains répondent à Emmanuel Macron (4/4). Suite à l’interview accordée par le chef de l’État français à Jeune Afrique, le 20 novembre, plusieurs intellectuels ont souhaité lui répondre. Jeune Afrique a choisi de publier quatre de leurs contributions.
L’interview accordée le 20 novembre à Jeune Afrique par Emmanuel Macron s’inscrit dans le prolongement de son discours de Ouagadougou. Le président y dit sa conviction que la refondation des relations entre la France et l’Afrique sera l’œuvre des nouvelles générations. Il y défend une nouvelle approche, fondée sur la centralité du rôle des diasporas – érigées avant-gardes de ce nouveau partenariat -, débarrassée des pesanteurs du passé, en phase avec son temps, et tournée vers l’avenir. Continuer la lecture →

Au Maroc, en Algérie, en Libye et en Tunisie, les Imazighen revendiquent une plus large reconnaissance identitaire et culturelle.
Le 2 décembre marque la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage dans le monde.
« Entre déni officiel et procès sans présence des accusés ni des victimes, la loi contre l’esclavage en Mauritanie est faite uniquement pour la politique extérieure, malgré la batterie juridique et institutionnelle qui l’accompagne ».

Othman Ould al-Khalifa, un jeune militant de la ville de Zouerate, a déclaré qu’il avait été soumis, dimanche dernier, à « une torture inimaginable » et à des insultes psychologiques de la part de gardes et de policiers.
La gendarmerie a commencé à enquêter sur le dossier des manifestants soumis à des tortures systématiques au Tiris Zemmour dans le nord du pays.
Le Calame : La Mauritanie a célébré son 60e anniversaire, le 28 novembre. Vous êtes, si je ne me trompe de ceux qui ont eu le privilège d’avoir assisté à la première édition. Qu’a représenté pour vous cet évènement, le 28 novembre 1960 ? Quelle évaluation vous faites du parcours du pays depuis cette date?
L’intermède Kadihine et l’orientation progressiste du Pdt Daddah n’eurent pas le temps de peser suffisamment au profit de la recherche d’une formule de solution consensuelle puisque ce tournant à gauche du Pdt Daddah sera interrompu par la guerre du Sahara et le coup d’État militaire qui placera le pays pendant plusieurs décennies sous la coupe directe ou déguisée des militaires.
Le 29 novembre 2020 des jeunes de la ville de Zoueratt se regroupent pacifiquement devant la Wilaya pour protester contre la création d’une usine de transformation d’or utilisant des produits particulièrement toxiques pour les populations, comme le cyanure.