Les manifestations s’exprimaient sur le danger de l’utilisation de produits chimiques toxiques, des prospecteurs étrangers et de ses conséquences catastrophiques sur la région. On s’attend à ce que certains officiers et membres de la garde figurant dans le dossier soient arrêtés.
Des images pénibles et des témoignages d’un officier de haut rang de la gendarmerie sont apparus, demandant à ses assistants de torturer les jeunes hommes détenus, de les traiter de façon cruelle.
Selon des sources, l’enquête pourrait aboutir à une inculpation d’un groupe de soldats et au moins d’un officier. Les tortures ont eu lieu au siège du gouverneur de la région qui a ignoré les souffrances des victimes pendant plus de deux jours.
Cette affaire marque un premier test de promesse faite par le président Ghazouani le jour de l’indépendance en mettant l’accent sur la lutte contre toute forme de torture et de violation des droits de l’homme.
Par Moustapha Sidiya