Il a expliqué qu’un certain nombre d’activistes, protestant contre la création d’usines de traitement de pierres aurifères, utilisant des substances nocives pour l’environnement, ont été soumis à des tortures similaires.
Ould al-Khalifa a exposé les traces de torture sur différentes parties de son corps, indiquant qu’il avait été torturé, comme s’il était entre les mains de personnes qui réglaient des comptes personnels avec lui.
Il a ajouté que le chef de la garde nationale à Zouerat, dont il ne connaît pas le nom, avait donné l’ordre aux soldats de le torturer, en leur disant : «Ce bonhomme il faut le bouffer » (entendez: le tabasser), de sorte que deux d’entre eux l’ont sévèrement battu.
Oild Khalifa a souligné que les gardes avaient torturé les manifestants à l’intérieur du bâtiment de la wilaya de Tiris Zemmour, avant de les remettre au commissariat de police.
Concernant la torture au sein du commissariat, Ould al-Khalifa a déclaré que tous les manifestants avaient été accueillis avec des gifles, dès le premier moment, «comme si nous étions des voleurs, des criminels et des terroristes».
L’activiste Ould al-Khalifa a déclaré que ce à quoi les manifestants ont été soumis «pousse à l’extrémisme et au terrorisme», malgré qu’ils adhèrent aux méthodes pacifiques.
Source : https://alakhbar.info/?q=node/29553
Traduit par Adrar.info