Capitaine Ely Ould Krombole: mépris et condescendance, à quand la fin de la philodophie de l’aversion ?

Dans un torche-c… paru chez Chezvlane (le 23 Mai 2022) et Le Calame (1299 du 1er juin 2022) dans lequel l’inconsistance est d’une légèreté platonicienne, l’impertinence frôlant  le ridicule, et la malhonnêteté intellectuelle endémique manifeste, « le vaillant capitaine « fugitif, déserteur  du champ de combat qui devait être le  sien, s’est livré à une tactique de guerre improductive et perdue d’avance comme un capitulard fielleux.


À la lumière de l’écrivasse du lunatique Krombele, tantôt antiesclavagiste accablant ses mandants d’aujourd’hui  pour trouver refuge en Hexagone, tantôt  falsificateur de l’histoire militante pour des prébendes, quelques observations et rappels s’imposent pour rafraîchir la mémoire abimée frappée de versatilité par des faits précis, car la mémoire peut se perdre mais l’écrit demeure.

– L’incompatibilité du contenu du corps du texte à l’énoncé sus-mentionné en titre, ce vouloir de capter le lecteur par une introduction qui ne se reflète pas dans le corpus, montre ses limites et intentions de mauvaise foi, et ceci dans le souci maladif de plus paraître que d’être, en vue de monnayer  et coter  une  plume dépréciée en bourse de valeurs des vénaux.

Son tableau peint  en introduction où il parle de ruisseaux, océans, montagnes, graines de sables,   le contraste  insaisissable, et la tentative d’être le  grand Paul Gauguin  génie des pinceaux  a lamentablement échoué, car  le décor planté s’oppose  au tableau imaginaire, alors le piètre peintre se perd et se confond et l’intelligence dont il parlait, Allah l’en  a privé dans cet essai douloureux tel un esprit gourd de maboul.

– Aussi, il se contredit, l’abonné au luxe occidental au lieu d’avoir le doigt sur la gâchette,  œil rivé et veillant aux frontières, Non, il délire comme un rêveur soleil au zénith et reconnaît  l’existence des  contradictions sociales internes qui peuvent même selon lui intenter nôtre existence, et en plus il  verse de son venin sur le segment qui porte la contradiction de manière à remettre en cause l’ordre social inégalitaire établi.

Epluchons la grande bourde : Capitaine Krombele et la stratégie dévoilée.

Depuis qu’il est en exil volontaire dans les hôtels dorés, le capitaine ne cessait d’infiltrer les milieux de contestations afin d’informer et de créer la discorde et la surchauffe, voir le témoignage du  militant des droits de l’homme Henoune Ould Oumar dit Diko Henoune dans le site Boolombal et la Réplique cinglante de Docteur Ousmane Aly Kane Sy dans le même Site.
Ould Krombele, le capitulard criblé de balles muté en tireur embusqué maladroit, la peur bleue au ventre et le cris dans l’Oued, incite à la haine.

Le capitulard autoproclamé  philosophant, aux pensées discordantes et disparates  s’inspirant de  Thomas Hobbes sur les concepts SOCIÉTÉ- ÉTAT,   qui dans l’état de nature, c’est la guerre de chacun contre chacun (aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir qui les tienne tous, en respect, il sont dans cette condition qui se nomme guerre et cette guerre  est une  guerre de  chacun contre chacun, dixit Thomas Hobbes).

Le « capitaine » fuyard, réfugié  demande d’arrêter le Président Biram Dah Abeid qui d’après lui jouit d’une impunité injustifiée, ceci peut sembler étrange pour certains, mais cela ne doit   surprendre point, car l’homme est un élément actif qui pousse subtilement les communautés à la confrontation et la MAURITANIE à la déflagration.

Le gros mensonge, la calembredaine du capitaine  où il dit « Biram insulte la communauté Maure « ,  le défi lui est lancé de sortir un vocal ou vidéo attestant ses élucubrations (atou bourhanekoum inkountoum sadighine, présentez vos preuves si vous êtes véridiques).
C’est là encore l’autre vision développée par ses  mentors  sous la décennie de plomb et que certains malintentionnés y compris lui, tentent de  développer en vain  aujourd’hui subtilement en essayant de prédire une apocalypse imaginaire, un  danger fallacieux  qui guette les maures,  et qu’eux sont les défenseurs de cette communauté, les gardiens de leur temple.
Quelle bassesse d’esprit, quel manque d’élévation morale !!!!

Cependant, totalement d’accord avec lui quand il dit que le Président Biram Dah Abeid a fait bouger les lignes contre l’esclavage aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur mais du moment que le « capitaine  » excelle dans la rétention de l’information et la déformation de la vérité, un rappel de la trajectoire de lutte droit de l’hommiste et politique  du leader Biram Dah Abeid s’impose pour dépoussiérer la mémoire vieillissante du vieillot  rongée par l’exil :

Le 27 Avril 2012 : Date historique charnière, gravée à jamais  dans la mémoire collective, l’incinération des livres esclavagistes suivie par une arrestation, après que ton mentor d’alors  ait ligué tous les « Oulémas » et esclavagistes et une partie du peuple endoctriné à faire  passer Biram Dah Abeid par la guillotine, et la sortie héroïque de prison en 2013 de l’homme à abattre et cela  vous ne devez l’occulter car les images de l’accueil triomphal  par une marée humaine sont là .
-2013 : Prix des Droits de l’homme des Nations Unies remis par l’ONU.
2014 : Deuxième à l’élection présidentielle pour une première participation avec 8,67 % des suffrages soit 61 218 voix ( 749 865 votant au total et 56, 46 taux de participation )
2017 : Prix Human Rights Defenders remis par  l’ONG Irlandaise Front Line Defenders  .
2017 : Prix « Mémoires Partagées  » remis par l’association Mémoires et Partages.
2018 : Elu député depuis sa cellule de prison sans avoir  fait campagne.
2019 : Deuxième à l’élection Présidentielle avec 18,59 % soit 172 649 voix, le bon en avant est indéniable ( de 61 218 voix à 172 649 voix ).
Il  faut être un malhonnête intellectuel pour ne pas déclarer que cette progression politique est unique dans l’histoire mais comme nous dit Mohamed Fellali,  » ce n’est plus le savoir qui manque mais le courage intellectuel de dire la vérité qui fait défaut « .

Krombele : l’ultracrepidarianiste, à quand la fin de la logorrhée nauséabonde ?

La conclusion ne peut se faire sans passer en revue la tentative de manipulation de l’histoire à laquelle s’est prêté « l’omniscient », le présomptueux capitaine fugitif  Krombele frappé d’ultracrepidarianisme  qui  parle avec assurance de quelque chose qu’ il ne  maîtrise pas, un manipulateur vicieux mais heureusement que   » l’éveil des consciences, la connaissance de soi et de la culture sont les meilleures parades à la manipulation « , disait Patrick Louis Richard et Edith Boukeu de renchérir :  » Quand votre positionnement marche sur  l’escalier de la manipulation, il vous rabaisse », bref l’escamoteur à l’art de donner de la vérité au mensonge et sur ce registre le capitulard est passé maître par le passé mais cette manie  a lamentablement atteint ses limites devant le rétablissement de la vérité historique.

L’histoire est un récit écrit ou oral par lequel les hommes (historiens et historiennes) s’efforcent de faire connaître les temps révolus, cependant ces tentatives ne sont jamais indépendantes entièrement de conditionnements étrangers au domaine telle que la vision du monde de leurs auteurs ou de leur culture, mais elles sont censées être élaborées à partir de sources plutôt que guidées par la spéculation ou l’idéologie. Elle est donc inévitablement inscrite dans son époque, susceptible d’être utilisée en dehors de son  domaine notamment à des fins d’ordre politique et de manipulations malsaines ; et voilà l’exercice  auquel s’est lancé Krombele le « connaît tout » et ne maîtrisant  rien en définitive,  qui tantôt est  philosophe égaré, tantôt piètre économiste figé dans le temps ne voyant pas le mouvement des peuples ou les scrutant avec des œillères de cheval.

Et donc pour rétablir la vérité  historique et avec des références  pour colmater les trous de mémoire de  Krombele,  le capitaine affreux ( lire les  » Affreux de l’histoire ) il est à noter que  l’Almamy Samory Touré le grand résistant s’est converti à l’islam en 1867 et à  cette date il avait déjà quitté les services du clan  des Cissé où il a vécu pendant  sept ans (approximativement  de 1848 à 1855, il est né en 1830 ) , sa mère ( Massona Camara), qui avait abjuré l’islam ainsi que son père Lanfina Toure,  avait été capturée et réduite en esclavage par Sory Bourama Cissé  du clan des Cissé.

Et donc le futur Almamy ne disposant pas d’argent nécessaire pour racheter sa mère, doit pour obtenir sa libération se mettre au service des Cissé pendant sept ans où il apprend le maniement des armes.

Pendant deux ans il se met au service d’un autre seigneur le roi  Bitike Souane un ennemi du clan des Cissé avant de rejoindre son propre peuple les Malinkés dans la localité de Kankan pour fonder l’empire  du Wasoulou avec comme capitale Bisandougou et le déclare comme un  » Etat Guerrier et Marchand « , (VINCENT Hurribaren  » De  Histoire  à  Mythe « , Revues Critiques D’histoire n*128 ) dont les marchandises sont le plus souvent les esclaves des tribus conquises et les conséquences de ces pratiques courantes à l’époque sont encore vivaces dans nos sociétés ouest-africaines et on peut citer la stratification de la société malinké (Ref.  Jean Pierre Bat  » Une révolution Djoula « ,  » les empires jihadistes de l’ouest africain du XVIII-XIX siècle  » Paul Lovejoy, Valerie Kubiak et les travaux de recherche de  Khalil  Ibrahima Fofana ) et cette hiérarchisation est étayée par les travaux de Mémoire de Master de Sorogo Awa sous le titre  » le système esclavagiste dans le Baoule Nord, le cas du marché des Esclaves de Kotia Koffikro  » créé par Samory Toure entre 1893 à 1898 avec l’accord du chef traditionnel  Kotia Koffi qui donnera naissance après la mort de l’empereur Samory Touré (1900)  à l’ancien  quartier  » Liberté  » en 1906  de Bouaké  par le colon Benoit devenu  le quartier Djamourou actuel de Bouaké ( Côte d’ivoire).

Cheikh Sidati Med Hammadi