L’enfer islamiste pour les femmes…

Depuis 35 ans le régime islamiste a fait de l’Iran un grand champ de bataille contre
les femmes.
En 1979, une guerre, sans merci ni cessez-le-feu, fût déclarée avant même que les
islamistes n’accèdent au pouvoir : l’image de centaines de mâles promenant comme un
trophée, au travers des rues de Téhéran, le corps calciné d’une femme dite « prostituée »,
annonçait le violent avènement de ce renversement de société à venir.
Dès la prise de pouvoir, la première action à mener tambour battant pour les
islamistes fût de recouvrir d’un voile les femmes.
Ils ne cessèrent ensuite d’ajouter d’autres armes à ce voilement des femmes afin d’effacer
la moitié féminine de la population d’Iran.
Au départ ils taillaient au cutter le visage de nombreuses rebelles qui refusaient de
se voiler, tout en criant dans les rues le slogan destiné à instiller la peur parmi les femmes
et la population: « Le voile ou les coups ! ».
Un licenciement historique massif de femmes s’ensuivit, à tous les postes de travail
et surtout de la justice,qui fût conjugué avec rien moins que 240 pages de lois et
décrets
Livre de Shadi Sadr avocate en exile : les lois vestimentaire dans le régime islamiste.
pour décider de comment les femmes devaient s’habiller, avec quelle couleur et
pour quelle taille dans leurs vêtements,…
En cas de manquement à l’obéissance ils offraient de nombreuses variantes du
cutter, telles l’humiliation, les coups de fouets, les lourdes amendes, la prison, et enfin le
viol ou le viol collectif !
L’endoctrinement fût loin d’être laissé en berne, ciblant avant tout les petites filles
que les femmes ou les hommes : citons l’inauguration de fêtes du voilement pour les
petites filles à l’age de neuf ans, dont les islamistes exigent cependant que le corps soit
déjà voilé dès leur sixième ou septième année, soit le premier jour de leur scolarisation.
Les islamistes sortirent également leur loi basée sur la misogynie de la religion : le
châtiment par lapidation, ils codifièrent aussi la valeur pour la vie d’une femme qui vaudrait
désormais la moitié de celle d’un homme. Ils mirent systématiquement en place des
pratiques institutionnelles comme celles du viol des femmes prisonnières politiques par
leurs gardiens la veille de leur exécution, déclarant en effet que « si elles étaient
exécutées vierges, elles pouvaient aller au paradis »…
Environ 10 à 15% du budget du pays est utilisé pour contrôler les femmes et les
contraindre à se voiler.
Par ailleurs selon les chiffres officiels de la police, plus de 500 000 femmes sont arrêtées
chaque année, pour port du « mauvais héjab », c’est-à-dire pour une mauvaise note
concernant le port du voile ou pour un voile pas << assez conforme >>.
Quel est le bilan à tirer de ces 35 années de pouvoir imposées par des islamistes ?
Après 35 ans d’une guerre ingénieuse, menée le plus abominablement possible contre les
femmes, ils tentent maintenant de revenir à leur plan d’action premier : c’est-à-dire brûler
les femmes… Cette fois par l’acide.

Justement pour appliquer une des règles de l’islam qui s’intitule : « ordonner le bien
et interdire le mal », qui est un devoir pour tout musulman, et au nom même de cette
loi,des islamistes circulant en moto, ont sillonné Ispahan, la troisième ville d’Iran, pour y
jeter du vitriol sur les femmes dont la tenue ne leur plaisait pas et qui marchaient
simplement ou qui conduisaient dans l’espace public.
A travers tout le Moyen-Orient, des islamistes veulent réduire la vie des femmes à
celle soumise à l’interprétation la plus sectaire, la plus détournée et extrême de l’islam qui
soit, celle qui s’est imposée en Arabie saoudite: à savoir la disparition des femmes derrière
un tissu noir, leur soumission la plus absolue à la procréation et à la sexualité des
hommes.
Mais croient-ils vraiment réussir ?
Malgré une présence policière agressive, à Ispahan comme à Téhéran, des femmes et
des hommes ont cependant manifesté contre ces violences de l’Etat fachiste-islamiste.
Voici ce que l’on pouvait lire sur certains pancartes tenues par les femmes
« Ce que tu asperges, ce n’est pas de l’acide, c’est de la haine de toi-même dont tu ne
sais que faire ! »
Cette haine des femmes vous consumera-il un jour.

Ana Pak Novembre 2014