Il est revenu. Il nous manquait pourtant si peu. Ould Abdel Aziz a préféré écourter son exil volontaire pour replonger dans la mare aux caïmans. Continuer la lecture →Esclavage : sévères condamnations au tribunal de Néma

Le tribunal spécial chargé de juger les crimes d’esclavage a tenu le 25 octobre 2019 à Nema une session au cours de laquelle trois dossiers d’espionnage ont été jugés. Le premier dossier RP 33/2015 mettait en cause Itewel Oumrou Eyda pour pratiques esclavagistes sur Mabrouka Mohamed et sa famille. Jugé par coutumace, le prévenu a été reconnu coupable des faits et a écopé de quinze ans de prison ferme assortie d’une amende de cinq millions d’anciennes ouguiyas et d’obligation par le tribunal d’établir un état-civil pour la victime et les autres membres de sa famille qu’il est obligé de ramener. Le second dossier RP 99/2014 concerne la victime Khdeija Mint Tarba réduite en esclavage par Hanena Ould Itewel Oumrou et ses frères condamnés à cinq ans de prison avec sursis. Il faut dire que dans cette affaire, les protagonistes avaient conclu il y a quelques mois une conciliation. Le tribunal leur a exigé l’application et le respect de ses dispositions. Le troisième dossier RP 98/2011 mettait en cause les deux sœurs Selama et Maimouna que SOS Esclaves avaient libérées en 2011 de Nbeiket Lahwach à plus de 130 km à l’est de Nema . Les deux filles et leur famille étaient réduites en esclavage par Cheikh Ahmed Ould Siyam et Inejih Ould Sebty qui ont écopé de dix ans de prison ferme plus une amende de cinq millions d’anciennes ouguiyas avec obligation de mise en liberté des autres membres de la famille et établissement d’un état-civil pour toutes les victimes. C’est l’organisation des droits humains SOS Esclaves qui a assuré l’assistance juridique des victimes à travers la commission d’un avocat et les services et conseils d’un assistant juridique. Les victimes ont toutes comparu à la barre pour raconter leur récit de vie d’esclaves avec les souffrances et les iniquités, violences et violations de toutes sortes que leurs bourreaux leur faisaient subir. Ces trois dossiers sont parmi les centaines d’autres qui sont pendants depuis plusieurs années devant les tribunaux ordinaires et que SOS Esclaves réclame à ces juridictions de transférer aux tribunaux spéciaux pour une éventuelle programmation de leur traitement.
Source: Le Calame
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