En Mauritanie, le gouvernement a annoncé, mercredi 27 mars, un plan d’action national de lutte contre la traite de personnes pour les deux années à venir (2024-2026).
Le commissaire aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi, est revenu sur les grandes lignes du plan d’action national de lutte contre la traite de personnes 2024-2026, lors du point de presse du gouvernement.
Selon lui, ce mécanisme a été mis en place en collaboration avec l’instance nationale en charge de la lutte contre ce phénomène, l’Organisation Internationale de Migrations (OIM), différents départements ministériels et des organisations nationales de droits de l’homme, afin de veiller au respect de la dignité des personnes.
Le Commissaire aux droits de l’homme a expliqué que le texte repose sur plusieurs volets, dont la coordination, la prévention et la protection des migrants et la répression des trafiquants. La Mauritanie, à travers ce plan poursuit ses progrès dans la lutte contre la traite des personnes et le trafic des migrants, grâce à une planification intégrée.
Interpellé sur l’objectif des récentes mesures prises par la Mauritanie à ce sujet, le commissaire a déclaré que les migrants sont des êtres humains, qui ont des droits. Ils doivent être protégés. Parmi eux, il y a des femmes, des enfants mais aussi des criminels qui les exploitent, a affirmé le commissaire. Le plan évoqué plus tôt vise à lutter contre le pouvoir de nuisance de ces personnes, a dit le commissaire.
Le commissaire a rappelé que la Mauritanie a une partie importante de sa population qui est établie dans d’autres pays. Et donc, il faut veiller à traiter les migrants chez nous, tel que nous voudrions que les mauritaniens soient traités ailleurs.
Au sujet de la lutte contre le travail des enfants, le commissaire a indiqué que cela figure parmi les priorités de l’Etat, soulignant que l’un des volets du plan d’action, vise à endiguer le fléau qu’est l’exploitation des enfants.