Si Jean Marc Pelenc disposait pourtant d’un visa valable, pour d’autres il figurait sur une liste de « persona non grata ». La nouvelle de l’expulsion du Président de la première section européenne de l’IRA en Europe provoque l’embarras des autorités qui s’empressent d’annoncer que cette expulsion est « une erreur ».
Le Ministère des Affaires étrangères indique à l’Ambassadeur de France que Jean Marc Pelenc est invité à revenir en Mauritanie s’il le souhaite.
Mais coup de théâtre, le lendemain, une diplomate, Mme Mariem Mint Aoufa, directrice du département Amérique-Asie au Ministère des Affaires étrangères publie un tweet qui salue « l’expulsion d’un Juif, qui par ses liens avec Charlie Hebdo, offense la religion islamique en tentant d’entrer dans la terre des lumières et des Almoravides ».
Arguments inventés de toutes pièces et qui témoignent, s’il le fallait encore, que malgré l’élection d’un nouveau Président en juin 2019, l’Etat reste infiltré dans toutes les sphères de ses institutions par des éléments racistes, promoteurs d’une arabité qui ignore une majorité de Noirs, zélateurs d’une violence religieuse, agents de persécution des militants de l’égalité et des droits fondamentaux des citoyens, et de surcroît anti-français.
Le 13 janvier, Mme Mariem Mint Aoufa démissionnait de son poste et présentait ses excuses laissant la communauté internationale perplexe quant à la crédibilité à accorder à un Etat mauritanien encore et toujours manipulé par des éléments extrémistes et des fake news.
Comme l’a souligné Bruno Canivinc, secrétaire général d’IRA France qui, en l’absence du Président Jean Marc Pelenc, poursuit les contacts prévus en Mauritanie : « le travail est énorme mais nous saluons la volonté d’ouverture du pouvoir mauritanien d’autant plus que les Mauritaniens que nous rencontrons sont prêts pour un fonctionnement plus démocratique de l’Etat »
Les militants de l’IRA Mauritanie Belgique appellent le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, porteur des espoirs d’une nouvelle génération, à s’atteler sans délai à une réforme en profondeur du personnel de l’Etat, à s’assurer par un audit indépendant de l’adéquation des principes affichés avec les diplômes et les aptitudes de ses fonctionnaires et à bannir tout privilège ou passe-droit liés au système féodal des castes.
Pour que la République islamique de Mauritanie avance, lentement mais sûrement, vers l’objectif d’une démocratie respectueuse des droits humains pour tous.
Bruxelles, 20 janvier 2020
Contacts : 0478/503 727 et 0492/504 092
Source : IRA Mauritanie Belgique