Le 21/12/2019 – Kassataya
Face aux offensives du gouvernement la cour des comptes ne baisse pas les bras après ses premières révélations sur la gabegie et la corruption du régime de Ould Aziz des 3 dernières années.
En première ligne les patrons des sociétés d’Etat dont l’ancien directeur du CHN accusé de malversations financières. D’autres enquêtes supplémentaires sont nécessaires pour assainir les finances publiques.
C’est dans cette perspective que tous les départements ministériels vont être inspectes et les résultats seront intégrés dans le rapport annuel global de la cour des comptes. Ainsi des éclaircissements sont nécessaires pour la mise en œuvre de toutes les reformes.
Les dégâts de l’ancien régime de Ould Aziz ont mis à genou l’économie du pays avec en toile de fond une dette publique abyssale avoisinant plus de 80 pour cent du PIB. Plus de la moitié de la population vit au dessous du seuil de pauvreté contrastant avec un pays riche en ressources naturelles.
Un paradoxe qui résulte de la mal gouvernance des régimes précédents. La relance de la cour des comptes pour contrôler la gestion de tous les ministères ne devra pas être complaisante. Fermeté et justice deux mots d’ordre pour accompagner le nouveau vent de changement qui souffle dans le pays depuis l’élection de Ould Ghazouani.
Cherif Kane