La langue de Molière n’a pas le vent en poupe en Mauritanie. Il y a lieu de souligner d’emblée que, dans ce pays qui a donné du fil à retordre aux colons, la langue française est plus que partout ailleurs l’objet de toutes les récriminations, aussi bien de la part de l’élite que d’une population savamment montée contre elle.
Ce rejet trouve ses racines dans la lointaine histoire coloniale, avec l’imposition de cette langue dans un pays profondément musulman et peuplé d’habitants d’origines diverses. Continuer la lecture

L’Assemblée nationale a adopté, au cours d’une plénière tenue mardi sous la présidence de M. Cheikh Ould Baya, son président, deux projets de lois dont le premier modifie et abroge certaines dispositions de la loi n° 99-035 du 24 juillet 1999, modifiée, portant Code de procédure civile, commerciale et administrative et le second a trait au projet de loi qui modifie et complète certaines dispositions de l’ordonnance n° 2007-036 en date du 17 avril 2007 portant code de procédure pénale.
Tout au long des 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes, Equipop interviewe ses partenaires sur leurs actions de lutte contre les violences basées sur le genre.
Le budget annuel du commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et des relations avec la société civile a atteint pour 2021 a atteint 15.087.7916.

« Inal », « veuves », « pendaisons ». Depuis 30 ans, ces mots résonnent au son de la fanfare des défilés militaires du 28 novembre, date de l’indépendance de notre pays. 30 ans que cela dure. 30 ans que le même scénario se répète.

La police mauritanienne a libéré dimanche 30 novembre les 42 personnes arrêtées la veille à Nouakchott, au cours de manifestations de veuves et d’orphelins demandant justice pour les victimes d’affrontements entre 1989 et 1991, a indiqué Dia Alassane, co-organisateur de la marche.
Nous avons accompagné, samedi 28 novembre, une manifestation organisée par un groupe de défenseurs des droits de l’homme qui voulaient marquer leur tristesse au souvenir de leurs pères, frères ou fils de victimes connu sous le vocable « événements de 1990 et 1991 ».