Boydiel Ould Houmeid, président du parti El Wiam: «Si le président de la République ne peut pas recourir à l’article 38 pour poser certaines questions au peuple, à quoi cet article pourrait-il servir alors?»

Boydiel Ould Houmeid, président du parti El Wiam: «Si le président de la République ne peut pas recourir à l’article 38 pour poser certaines questions au peuple, à quoi cet article pourrait-il servir alors?»

 

 

 

 

Vous étiez à la prestation télévisée du président de la République, le 22 mars. Vous, qui aviez émis des réserves sur le recours au congrès pour passer les amendements constitutionnels, préconisés par l’accord du 20 octobre, avez-vous été convaincu par l’argumentaire du président Aziz, qui, en dépit du rejet par le sénat décide d’organiser une consultation populaire ? El Wiam battra-t-il campagne pour le oui ?

Boydiel Ould Houmeid
: Avant de répondre à vos questions, je tiens à placer cette interview, que vous avez souhaitée depuis quelques mois, dans son véritable contexte.

Notre entretien intervient à un moment où l’opinion mauritanienne est préoccupée par la situation politique dans le pays, suite Lire la suite

Lettre à Mohamed Yehdhih Ould Breideleil

Très cher Maître Mohamed Yehdhih, je vous salue.

Il y a quelques années, un célèbre homme politique mauritanien me parlait de vous en aparté et avec autant d’estime, pour vos capacités intellectuelles, que de certitudes que les appels à la désobéissance, qu’il vous arrive de lancer  à travers la presse, sont osés, opportuns et toujours salutaires.

Quand Ould Breideleil écrit dans les médias, ne cessait-il de me répéter sur un ton de confidence, comme pour donner une charge émotionnelle à ses révélations, il faut s’attendre à deux choses : un plan d’urgence et un coup d’Etat.

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Réponse à Mohamed Saleck Ould Beheite /Par Mohamed Yehdih Ould Breideleil

Pour lire Lettre de Mohamed Saleck Ould Beheite

Cher frère,

J’ai pris connaissance avec un certain retard de la lettre par laquelle vous m’interpelez, dans les colonnes du journal le Calame. Je comprends qu’il a été laborieux pour vous de mettre la main sur ma boite postale et que vous soyez obligé de donner la primeur d’une lettre qui m’est adressée aux lecteurs du Calame. Je n’en suis pas offusqué et j’apprécie d’ailleurs le professionnalisme de ce journal, bien que je ne le lise qu’avec une régularité douteuse.
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