CLTM : Bannissons l’esclavage

Les CLTM : Bannissons l'esclavage  La Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie « CLTM » observe avec beaucoup d’amertume et de tristesse le traitement inhumain infligé aux migrants en Lybie à la recherche d’un avenir meilleur et dénonce avec vigueur ces pratiques abjectes d’un autre âge qui consiste à vendre ses semblables comme du bétail.

Ce qui se passe en Lybie est la pire forme d’esclavage pratiquée au 20ème et 21ème siècle. Entasser des humains dans des Centres de détention constituant une sorte de marché où ces immigrants sont vendus et achetés selon leur forme physique, leur apparence et leur poids comme au temps du moyen âge.

Cette humiliation de la composante noire et de surcroît en terre africaine soulève beaucoup d’interrogations et conduit inéluctablement à une situation de mépris et de haine dans un contexte sous régional et international où les défis sont multiples et nécessitent la cohésion mais aussi des actions conjuguées de tous en vue de les juguler afin que nous puissions réaliser les objectifs de développement nécessaires au progrès social, à la stabilité et au bien être.

Cette dimension qu’à pris ce phénomène au niveau de la Lybie a dépassé les limites dans ce moment au 21ème siècle.

La CLTM qui se bat depuis des années contre ces pratiques abjectes qui sont très courantes en Mauritanie, pays esclavagiste par excellence, a saisi très tôt le BIT de cette situation qui prévaut actuellement en Lybie par la lettre de son Secrétaire Général N°49/2017 en date du 17 mai 2017 où la CLTM attire l’attention du BIT et de la CSI sur la gravité de ce qui se passe en Lybie où sont victimes des milliers de migrants africains.

A cette douloureuse occasion, la CLTM invite les Gouvernements africains à s’investir davantage pour l’éradication définitive de ce fléau humiliant et inhumain qui viole la charte des Nations Unies sur les Droits de l’Homme et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

La CLTM appelle les Nations Unies, l’Union Européenne, l’Union Africaine et les Organisations des Droits de l’Homme à assumer leurs responsabilités face à ce drame qui porte atteinte à la dignité humaine et aux valeurs universelles des Droits de l’Homme.

Source : CLTM-Mauritanie