IRA- Mauritanie relève avec fierté la solidarité agissante que reçoivent ses présidents et vice président actuellement en détention arbitraire à la prison d’Aleg où ils ont été soustraits à leur juge naturel. Leur dossier avait été confié à une cour nouvellement mise en place n’ayant guère vocation à connaitre des chefs l’accusation, on ne peut plus dérisoire, portés contre eux.
IRA – Mauritanie salue en particulier :
1. La déclaration du Parlement Canadien recommandant la libération immédiate des militants anti -esclavagistes Biram Dah Abeid et Brahim Bilal Ramdhan,
2. La déclaration faite par le Parlement Européen dans le même sens,
3. L’action commune urgente de la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme) et de l’OMCT (Organisation Mondiale Contre la Torture) lancées aux mêmes fins, revendiquant une enquête sur les conditions et motifs de leur transfert et réclamant le dessaisissement de la cour d’appel d’Aleg au profit de celle de Nouakchott, juge naturel des deux détenus,
4. L’interpellation par le Haut Commissariat des Nations Unies du gouvernement mauritanien pour mener une enquête sur les conditions de transfert des détenus dans le cadre de ce dossier ainsi que les sévices de torture et les privations de visite qui leur ont été infligés,
5. La déclaration d’Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme par laquelle, elle demande la libération sans condition des détenus.
Tout en saluant cet élan de solidarité internationale agissant que reçoit sa cause et sa large couverture par les médias nationaux et étrangers, IRA – Mauritanie :
• Réitère son attachement aux droits de ses dirigeants à un procès juste et équitable qui ne peut être, au regard de la loi, organisé que dans le ressort de la Cour d’Appel de Nouakchott.
• Rejette toute participation de ses dirigeants à la parodie de justice que tente vainement d’organiser le pouvoir, en catimini à Aleg pour priver les détenus d’IRAde la présence des observateurs nationaux et internationaux et des bienfaits du large soutien dont ils bénéficient.
• Salue l’action de son collectif d’avocats et les engage à initier tout acte de procédure permettant de ramener les détenus à leur juge naturel qui n’est autre que la Cour d’Appel de Nouakchott.
Nouakchott le 30 juin 2015
La Commission Communication
Source : IRA-Mauritanie