La police chargée des crimes économiques et financiers a finalement relâché l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, convoqué auprès de ses limiers quelques heures auparavant, dimanche 27 septembre courant en fin d’après-midi.
L’ex Chef de l’Etat est resté motus et bouche cousue pendant les heures passées en présence des limiers du pôle anticorruption, indique-t-on.
Une information confirmée par son collectif de défense, selon lequel, son client est resté tenace à son immunité, conformément à l’article 93 de la Constitution et que la police n’a pas le droit de le convoquer ou de l’interroger selon le prononcé de cet article.
L’ancien président devait être confronté à des symboles de sa gouvernance, suspectés de corruption dans les dossiers de corruption de la décennie passée et jetant la responsabilité des leurs délits sur Ould Abdel Aziz, rappelle-t-on.
Edité par Al-akhbar
Traduit de l’Arabe par Cridem