Port autonome de Nouakchott: 400 emplois pour un chantier titanesque

Quatre cents… C’est le nombre de Mauritaniens employés à ce jour dans le cadre de la construction du nouveau Terminal au Port Autonome de Nouakchott. Chiffre qui s’élèvera à cinq cents dans les prochains mois, lorsque la construction battra son plein, avant la fin des travaux prévue en décembre 2020. Ensuite débutera la phase d’exploitation du Terminal, dont le recrutement des trois cents premiers employés (qui bénéficieront d’une formation de trois à six mois sur place et à l’étranger) a déjà débuté.
Il faut le voir pour le croire ! Depuis mars 2019, c’est une véritable ruche humaine qui s’active jour et nuit, 24h/24, les uns dans la zone de pré-construction, les autres sur le site du futur terminal, certains affectés au béton, d’autres aux grues, d’autres encore à la métallerie…. Chauffeurs, manutentionnaires, ferrailleurs, grutiers, hommes, femmes, Noirs, Blancs… Mais si l’observateur non averti peut retirer une certaine impression de calme de ces travaux colossaux, c’est parce c’est un chantier extrêmement rigoureux, aux standards d’hygiène et de sécurité particulièrement draconiens, qui se déploie ici depuis bientôt un an. A ce jour, les employés cumulent près de 850 000 heures de travail sans incident. Chacun à sa place, au sein de son équipe, connaît parfaitement sa mission qui s’inscrit dans ce premier Partenariat Public Privé (PPP) particulièrement structurant, ambitieux, mais aussi avantageux pour le pays.

Partenariat gagnant/gagnant

En effet, la Mauritanie, en accordant cette concession au sein du Port Autonome de Nouakchott, ne déboursera pas un Ouguiya, mais récupèrera au bout de trente ans un Terminal en eaux profondes à la pointe de la modernité, qui lui permettra d’occuper toute sa place au sein de la sous-région. Pourtant, c’est un investissement de 390 millions de dollars US (14,5 milliards MRU) qu’injectent ici Arise P&L (Londres) et Meridiam (Paris), actionnaires à 50% chacun de la société Arise Mauritanie. Et ce n’est pas tout : en plus des 5 millions US$ de bonus initial, versés en avril 2019 au Trésor mauritanien, ce PPP va permettre à l’Etat mauritanien d’empocher, sur la durée de la concession, environ 750 millions US$ de redevances et taxes.
Pour notre pays, ce sont donc des centaines d’emplois, du transfert de compétences, des infrastructures à la pointe de la modernité, et des retombées économiques et financières majeures et durables, qui vont ainsi nous permettre de mieux accompagner notre développement lié à l’arrivée du gaz. Un partenariat vraiment gagnant-gagnant avec la société Arise, qui poursuit ainsi son développement panafricain.
Ben Abdalla