Archives de l’auteur : Mohamed CIRE

Liste des Justes Haratine de Mauritanie ( actualisée en février 2012 )

Liste des Justes Haratine

1.   Aichatou Mint Abdallahi, la célèbre conseillère de la commune de N’Diago (Moughataa deKeurmacene)                                                                                                      Vidéo 30

2.  Lehbouss Ould Oumar, militant de l’IRA                                                         Communiqué 59

3. Imah Mint Semettë, député de R’kiz                                                                 Vidéo n°36

Liste des cadres Haratine victimes du système esclavagiste en Mauritanie

Liste des cadres Haratine victimes
du système racial de Mauritanie
et accusés de
détournement de deniers publics

Les pratiques esclavagistes conduisent inévitablement aux sévices physiques et moraux. Les particuliers insultent, frappent, torturent, lynchent… etc. L’Etat, a ses méthodes pour contraintre,punir, sanctionner…etc, les Haratine. Les buts sont les suivants :

– Contraintre les Haratine  à accepter le jeu de la féodalité et de l’Etat ( ici confondus)
–  Renoncer à une attitude anti-esclavagiste,
– renoncer à une position politique,
– renoncer à une attitude d’indépendance,
– Accepter de participer à un détournement en la faveur des maures
– Continuer les relations esclavagistes  avec le maure, les maures, la tribu …etc

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Liste des Haratine complices de l’esclavage ( juin 2012) réactualisée

 

1)    Sghaïr ould M’bareck, ancien premier ministre de Ould Taya, appartenant à la   tendance authentique d’EL HOR ( les haratine qui revendiquent l’arabité).

2)    Mohamed ould Haïmer, ancien ministre et ancien secrétaire général du Sénat de Mauritanie,   appartenant à la tendance authentique d’EL HOR ( les haratine qui revendiquent l’arabité).

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Liste des esclavagistes Maures ( juin 2014 ) réactualisée

Horma Ould Babana (tribu Idaouli)  1er député mauritanien à l’Assemblée Nationale Française (ANF) de       1946 à 1951. L’intéressé n’a jamais évoqué la question de l’esclavageà l’ANF.

2.   Moktar Ould Daddah (tribu Oulad Biéri)  premier président de la Mauritanie (1957-1978). Au sujet de l’       esclavage voilà ce qu’il disait : « Le problème de l’esclavage en Mauritanie peut être résolu de deux manières :       soit par une révolution sanglante, ce dont le pays n’a pas les moyens, soit par une évolution lente de la société       grâce au développement économique, et cela est en train de se réaliser. La preuve en est que les propriétaires d’       esclaves, qui disaient «  nos esclaves », depuis quelques années sont génés et cherchent des périphrases pour s’       exprimer. En tout état de cause, nous ne pouvons pas affronter les féodaux sur ce terrain à l’heure où le pays       est en danger [ référence à la  guerre du Sahara], même si le problème nous préoccupe…(5) » ( Monde       diplomatique,  novembre 1998 : Amel Daddah

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L’Etat mauritanien et le racisme anti-haratine (décembre 2004)

Dans ce texte, nous tenterons d’analyser la représention haratine dans l’échiquier politique

mauritanien. Du fait de l’esclavage,   cette catégorie a toujours était exclue de l’exercice du pouvoir économique, politique etc.

 Il faut attendre le régime de Haïdallah (1980-1984) pour  voir le premier Hartani nommé comme gouverneur de région. A partir du coup d’Etat de Maawiya du 12 décembre 1984, on assiste à la nommination du premier hartini ministre. Aujourd’hui, il y a même un premier ministre haratine. Notons qu’il s’agit d’un hartani qui se réclame du parti Baath et par conséquent considère que les haratine sont des arabes. Or les arabes de Mauritanie, qu’il s’agisse des autorités, de ceux issus de certains  partis politiques ou de la population maure elle-même nient la persistance de pratiques  esclavagistes pour leurrer l’opinion internationale.

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La diplomatie mauritanienne et l’esclavage

La diplomatie mauritanienne et l’esclavage

En l’an 2002, au Canada, l’Ambassadeur de Mauritanie, dans ce pays, Abderrahim Ould

Hadrami, a été accusé par les autorités canadiennes de pratiques esclavagistes.

En rejoignant son poste d’ambassadeur, Abderrahim Ould Hadrami et sa famille, étaient

accompagnées d’une très jeune Hartania (esclave).

Traditionnellement une femme berbère ou arabe ( ici il s’agit d’une berbère ) doit avoir une

esclave. Malgré sa jeunesse, la petite Hartania faisait tous les travaux de la maison : cuisine

(méchoui et thé), nettoyage de la résidence, faisait manger et coucher les petits enfants.

Elle dormait dans la cuisine à 2 heures du matin. Puis à 6 heures, elle était debout pour

préparer les enfants de l’Ambassadeur à aller à l’école. Elle les dépose et revient à la

résidence continuer le travail incessant.

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Nouakchott (9 novembre 1999)

Nous, soussignés,

  • Agissant en notre qualité de citoyens, même si cette affirmation pouvait prêter à juste

titre à rire et à pleurer,

  • Préoccupés, voire traumatisés par le devenir de notre pays (la Mauritanie) que nous

persistons, malgré tout, à considérer le nôtre tout comme nous persistons à nous y

accrocher avec beaucoup de conviction et, mieux encore, à y croire, devenir rendu de

plus en plus aléatoire en tant que les notions de paix, de justice, d’unité et de solidarité

y semblent tragiquement absentes comme nous l’allons démontrer ;

  • Soucieux par ailleurs de faire entendre notre voix et à travers nous la voix de tous

ceux qui, comme nous, sont encore en cette aube du XXIe siècle à se demander s’ils font

réellement partie de l’espèce humaine eu égard à l’injustice, à l’oppression et à l’exclusion

dont ils font l’objet, toujours au vu et au su des Institutions de la république pourtant

censées les protéger, et dont ils sont jusqu’ici les victimes soumises et passives.

avons l’honneur et le triste privilège, de crier à la face de l’opinion nationale

mauritanienne, publique et privée. à travers des faits récits, donc vérifiables sur le

terrain et même parfois à travers les stigmates de nos corps supliciés notre révolte notre

indignation et notre ras-le-bol d’une situation qui fait de nous des citoyens de seconde zone

pour cela seul que nous soyons des haratines.

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La Déclaration Universelle du 10 décembre 1948

DECLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
DU 10 DECEMBRE 1948

Préambule

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.

Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression.

Considérant qu’il est essentiel d’encourager le développement de relations amicales entre nations.

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Considérant qu’une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.

L’Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l’homme comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l’esprit, s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application Universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-Mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

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