Le chef d’Etat malien sait qu’au lendemain des élections législatives peu démocratiques qui auront lieu le premier septembre, ses opposants pourraient contester la légitimité du scrutin dans la rue. Du coup il se prépare à cette éventualité en emprisonnant le leader du mouvement anti esclavagiste mauritanien, un des rares politiques susceptible, demain, d’affronter la répression
Le principal souci du pouvoir mauritanien aujourd’hui est de gérer au mieux les lendemains d’une élection qui sera marquée nécessairement par la fraude et la violence. Continuer la lecture


Oumar Yali, ancien ministre de l’Hydraulique et de l’Energie sous Sidi Ould Cheikh Abdallahi, tête de liste des Régionales de la coalition Sawab/RAG, est le principal artisan du rapprochement entre les Baathistes dirigés par Adessalam Horma et le mouvement antiesclavagiste IRA et son leader, Birame Dah Abeid.
Dans un « appel à la résistance contre la tyrannie » qu’il vient de lancer, l’opposant et homme d’affaire mauritanien, Mohamed Ould Bouamatou, a tiré à boulets rouges sur la gouvernance du président Mohamed Ould Abdel Aziz et ses velléités de briguer un 3e mandat.
Voilà dix ans que notre peuple souffre sous une dictature brutale et impitoyable. Voilà dix ans que la Mauritanie est prise en otage par un rebelle qui s’est emparé du pays par un coup de force militaire pour installer un pouvoir personnel sans partage et faire main basse sur les biens de l’Etat et les ressources de la Nation.
La gare centrale de Bruxelles sera samedi le théâtre d’une action pacifique pour réclamer la libération de l’opposant mauritanien Biram Dah Abeid, président d’une ONG antiesclavagiste et candidat aux législatives du 1er septembre en Mauritanie.
Le président du parti Al Wiam, Boidjel O. Houmeid, a déclaré que sa formation politique était capable de gagner la mairie de la ville de Rosso pour la deuxième fois consécutive.
Adama Sy et Habi mint Rabah sont deux femmes choisies, par IRA, pour représenter deux combats contre l’injustice. La première est l’épouse du militaire Oumar Hamady Gadio, exécuté à Rosso, lors des évènements 89/90. La seconde est une ancienne esclave, libérée en 2007-2008, par le président d’IRA et la présidente d’AFCF. 
Le président mauritanien a justifié son soutien au parti union pour la république par sa volonté « de mettre fin aux mensonges qui circulent et s’opposer à la vague des partis extrémistes qui prennent part aux élections et qui ont des agendas contraires aux us des mauritaniens et qui ont été à l’origine de la déchéance de pays arabes connus ».
En Mauritanie, une ancienne esclave se présente aux élections législatives pour dénoncer la pratique de l’esclavage, encore répandu dans ce pays alors que le gouvernement nie le problème et s’attaque couramment aux abolitionnistes. Mais Haby Mint Rabah est une femme courageuse, prête à se battre contre un système qui persécute des dizaines de milliers de mauritaniens.