Des militants anti-esclavagistes américains, responsables d’organismes de défense des droits de l’homme américains, dont le fils du dirigeant noir Jessie Jackson se sont présentés sur le territoire mauritanien pour s’imprégner de l’expérience des abolitionnistes locaux, mais aussi écouter les autorités de l’Etat hôte. Ils seront éconduits et refoulés sur le même vol.
Dakar sera finalement le lieu de rencontre entre certains réfugiés de l’État islamique de Mauritanie et des victimes d’oppression et de maltraitance.
Le président de l’initiative de résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie, Biram Dah Abeid considère l’attitude du pouvoir mauritanien comme une fuite de responsabilité vis à vis des composantes du mouvement pour l’égalité raciale.
Venu prendre part à la rencontre en sa qualité de président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme, Maître Assane Dioma Ndiaye confirmera l’existence de l’esclavage en Mauritanie pour le condamner. Lui emboîtant le pas, Biram Dah Abeid ira même plus loin en révélant que tous les criminels de l’esclavage ont été dénoncés mais bénéficient de protection des autorités mauritaniennes.
D’ailleurs, une victime de l’esclavage expliquera les tortures qu’il a subies et qui ont occasionné son exil au pays de la Téranga…
Source : Dakar Actu (Sénégal)