A Dar el Barka, dans la moughataa de Boghé, dans le sud de laMauritanie, c’est l’inquiétude après le passage de topographes sur les 3200 ha de terres de Dar el Barka, objet de polémique.
« Mardi, il y’a une équipe de topographes accompagnés de policiers qui sont venus faire le relevé topographique des 3200 ha de terres qui étaient en attente, alors qu’il y’avait un moratoire et que les populations espéraient un dialogue », a affirmé à Cridem, le secrétaire général du Forum des Organisations Nationales des Droits de l’Homme (FONADH), Sarr Mamadou qui a appelé les autorités à ne pas franchir la ligne du jusqu’au-boutisme mais à privilégier la voie de la concertation.
« Les populations sont toujours prêtes au dialogue. Et ce nouveau rebondissement peut être à l’origine de certains conflits. La présence de cette équipe de topographes n’est pas de nature à apaiser cet épineux problème des terres deDar el Barka« , a ajouté M. Sarr.
Depuis mai dernier, les populations Dar-el Barka, Ould Birom et Dar el Aviadénoncent la volonté du gouvernement mauritanien de céder à leurs dépens leurs terres, 3.200 ha, à l’autorité arabe pour l’investissement et le développement agricole (AAIDA).
Par Babacar Baye NDIAYE
Source : Rédaction Cridem