Le scrutin législatif du 13 mai prochain se caractérise par, l’utilisation de deux systèmes électoraux différents, à savoir le scrutin proportionnel pour 88 sièges et le scrutin majoritaire à deux tours pour le reste des sièges, ce qui pourrait entraîner une représentativité nationale fragmentée ou éparse.
Le scrutin proportionnel vise à assurer une représentation équitable des différents partis politiques et groupes sociaux, en fonction du pourcentage de voix qu’ils obtiennent. Ce système permet aux petits partis et aux groupes minoritaires d’avoir une chance d’être représentés au Parlement, contribuant ainsi à la diversité politique et à l’inclusion.
D’un autre côté, le scrutin majoritaire à deux tours favorise généralement les partis les plus importants et les candidats les plus populaires, car pour être élu, un candidat doit obtenir la majorité absolue des voix exprimées. Dans ce système, les électeurs sont parfois incités à voter pour les candidats ayant les meilleures chances de gagner, plutôt que pour ceux qui représentent le mieux leurs opinions et leurs préférences. Et le parti Insaf part favori dans la mesure où il est le seul à avoir des candidats dans la totalité des circonscriptions.
Cependant l’utilisation combinée de ces deux systèmes électoraux pourrait engendrer un éclatement de la représentativité nationale, avec un Parlement composé de membres issus de divers partis et groupes sociaux, mais également avec une surreprésentation des partis dominants et une sous-représentation des partis et groupes minoritaires. Cela pourrait rendre le processus législatif et décisionnel
plus complexe et moins prévisible, avec des coalitions changeantes et des négociations entre les différents acteurs politiques. Et surtout une composition du gouvernement qui sera négociée de pieds ferme par les différents acteurs surtout qu’il y eut dissolution et que la constitution empêche toute autre dissolution dans un délai d’un an.
Il est important de noter que chaque système électoral a ses avantages et ses inconvénients, et qu’aucun système n’est parfait. Le choix d’un système électoral dépend des objectifs et des valeurs que souhaite privilégier un pays en matière de représentativité et de gouvernance démocratique. Dans le cas de la Mauritanie, l’utilisation d’un système électoral mixte pourrait être perçue comme un compromis visant à équilibrer la diversité politique et l’efficacité et la stabilité gouvernementale.
Liste des têtes des liste susceptibles d’être élu à la proportionnelle
Liste nationale mixte
UDP : Ousmane Racine Sanghott
RIBAT : Saad Louleid Nave
El Vadila : EthmaneCheihkh Ahmed Eboul Mealy Cheikh Ahmed Eboul Mealy
INSAF : Mohamed Bemba Meguett
UFP : Gourmo Abdoul ElimaneLô
SAWAB : BiramDahDahAbeid
APP : Ahmed Abdellahi Abdou
PUD : KleithimaNekhteirou El Fadel
AJD/MR : Ibrahima Moctar Sarr
Sursaut : Mounir Sidi Ahmed Ahmed El Hadi
Nida Al watan : DaoudAbdallahi Ahmed Aicha
RFD : Abderrahmane Sidina Mini
Le CAP : Mohamed Mahmoud Oumar Zaid
FRUD : El Id Mohameden M’Bareck
PMM : El Khalil MohamedouEnnahoui
UPC : Zeinebou Mohamed Mahmoud Taghi
TAWASSOUL : Ahmedou Mohamed Mahfoudh M’Balla
AND : Yacoub Mohamed Abderrahmane Moine
RAVAH : Mohamed Ahmed Vall
El ISLAH : Mohamed Ahmed Salem Talebna
EL Kerame : Nagi Mohamed Eterekzi
PCP : Mohamed Vall Mohamed Issa
HIWAR : Mohamed Ahmed Mohamed Cheikh Sid’ Ahmed Wejih
PRDR : Yacoub Mohamed Abd El Wedoud El Benya
HATEM : Saleh MohamedouHanana
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Le 03/05/2023
Source : Mauriweb