La Mauritanie a célébré la journée internationale des droits de la Femme à l’instar du monde entier, le mardi 8 mars 2022. L’occasion pour les Femmes leaders pour l’égalité et la justice (FLEJ) d’afficher leur colère contre la cherté de la vie et exposer leur mal vivre.
Les Femmes leaders pour l’égalité et la justice (FLEJ) ont organisé, lors de la journée du 8 mars, un sit-in de protestation à la Place de la Liberté, située entre la présidence de la République, les nouveaux locaux de l’Assemblée nationale, le ministère de la Justice et Mauripost.
Une manifestation à travers laquelle elles ont dénoncé «la vie chère et les violences faites aux femmes».
Thiedel MBaye, artiste, parle de l’organisation dont elle est membre. Elle explique le sens de la journée du 8 mars, considérant que la femme doit être célébrée chaque jour, et justifie le rassemblement par la cherté de la vie «dont les premières victimes sont les femmes».
Fatou Diop, ménagère, déplore des années difficiles marquées par une hausse constante des prix, une dégradation du niveau de vie, l’insécurité et interpelle les plus hautes autorités par rapport à cette situation.
Faty Anne, professeur, membre du FLEJ, déplore le coût de plus en plus exorbitant de la vie et une violence généralisée, qui se traduit par des agressions contre les enseignantes jusque dans les salles de classe.
Les Femmes leaders pour l’égalité et la justice est une organisation composée de personnalités issues de toutes les couches de la société.
Par notre correspondant à Nouakchott, Amadou Seck
Le360 Afrique