A l’occasion des célébrations de la fête du 8 mars, l’ONG «Assalam Aleikoum Culture» s’est penchée sur le sort difficile des femmes et surtout de jeunes filles domestiques, souvent victimes de mauvais traitements de la part de leurs employeurs.
L’ONG «Assalam Aleikoum Culture» a célébré la journée mondiale du 8 mars, consacrée aux droits de la femme, en initiant une réflexion sur la résilience des personnes de sexe féminin en situation de vulnérabilité, notamment le traitement des migrantes employées comme travailleuses domestiques, qui vivent une situation informelle, marquée par le non respect de leurs droits.
Hawa Ibrahima Ba, membre de l’association, justifie l’organisation de la journée de réflexion par un constat: les travailleuses domestiques gagnent 3.000 à 3.500 ouguiyas par mois, soit à peine le SMIG. Elles sont victimes de mauvais traitements de la part des employeurs du fait d’une absence totale de cadre légal organisant leur travail. Partant, elle invite les autorités à mettre fin à cette situation.
Sineya Haidara, activiste invitée, met en évidence l’importance du thème « Le traitement des filles et femmes de la catégorie dite personnel domestique ». Un sujet sur lequel elle travaille depuis plusieurs années. L’activiste dénonce plusieurs cas de mauvais traitements, frisant parfois à des faits de trafic d’êtres humains, et appelle à une plus grande vigilance de la part des autorités.
Même son de cloche pour Jamilatou Koné, elle aussi activiste invitée, qui déplore plusieurs manquements dans le traitement des femmes et filles de la catégorie personnel domestique, qui doit bénéficier de tous les droits et de la sécurité sociale attachée au statut d’employée, des loisirs,…
Le360 Afrique – Afp