La Journée internationale de la femme, ou Journée internationale pour les droits des femmes, est célébrée le 8 mars. La date du 8 mars est retenue par Lénine, qui décrète la Journée internationale des femmes le 8 mars 1921, en honneur aux femmes qui manifestèrent les premières le 8 mars 1917 à Petrograd, lors du déclenchement de la révolution russe. Cette célébration s’étend alors à l’ensemble des pays de l’ancien bloc de l’Est. Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. La Journée internationale pour les droits des femmes fait partie des 87 journées internationales reconnues ou initiées par l’ONU. C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de revendiquer l’égalité et de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées. Que signifie pour le pouvoir Mauritanien la journée du 08 Mars ? Est-il devenu un crime ou délit de participer à une manifestation pacifique pour demander la fin de l’esclavage qui frappe des milliers de femmes Mauritaniennes dans le pays ?
Mariem Mint Cheikh est elle tombée sous le coup de la loi ou est-elle victime de son rang social, des préjugés sur la « HARTANIA » d’ascendance esclave qu’on jette en prison manu-militari sans motif apparent ? Il est rare dans les coutumes maures qu’on s’acharne sur une femme excepté si elle est considérée comme esclave bien meuble corvéable à merci, la malmenant comme une bête même si elle est fautive à plus forte raison qu’elle n’a rien fait d’exceptionnel à part manifester, oui juste avoir manifesté dans un pays régie par des règles démocratiques nous disent ils.
C’est la première femme mauritanienne qu’on envoie en prison comme une délinquante sans aménagement parce qu’elle a osé participer à une manifestation pacifique, n’est ce pas curieux ; et/où, si cette dame était une mauresque blanche, nommons les choses clairement, est ce que son sort allait se résumer ou sceller ainsi avec le silence des puissantes organisations féministes du pays et le reste du monde ? Le procureur a requis la peine de 3 ans fermes contre elle, Ô mon Dieu quelle honte ! Assortie d’une forte amende « Amende la plongeant automatiquement dans une dette de rachat de sa liberté, voila comment le système judiciaire mauritanien nous ramène à la case du départ avec mode de libération traditionnelle, coutumièrement des chaines de l’esclavage que défendait le ministre de l’orientation islamique Ahmed Ould Ehel Daoud dans une émission radio- colline-esclavage », n’est ce pas révoltant dans une soi-disant « démocratie » mesdames et messieurs? Le verdict est attendu le 12 mars prochain, elle a été torturée, humiliée plusieurs fois par ces geôliers au vue et su des hautes autorités du pays mais elles observent le silence radio sur les faits qu’elle a subis. Je pense qu’on peut être pour ou contre un pouvoir, avec ou pas la politique d’un régime mais on ne doit jamais être d’accord avec une injustice d’où qu’elle vienne.
C’est hallucinant, ni la commissaire aux droits de l’homme Mme Aichettou Mint M’Haiham « avec un rang de ministre » à plus forte raison la présidente de la commission des droits de l’homme Mme Irabiha Mint Abdel Weddoud « avec un rang de ministre aussi » n’ont cherché à défendre cette pauvre dame dans ces épreuves épouvantables et pourtant c’est leur rôle au premier plan normalement. On peut être membre d’un gouvernement et refuser cas même ce qui est injuste, faux, n’est ce pas? Il y a plusieurs femmes membres de l’actuel gouvernement, aucune n’a levé le petit doigt à commencer par la Ministre des « Affaires sociales » de l’Enfance et de la Famille Lemina Mint El Ghotob Ould Moma pour demander clémence pourquoi ? Si les femmes veulent qu’elles soient respectées dans l’avenir, il faudra changer de fusil d’épaule, les hommes au pouvoir sont peu scrupuleux donc à vous les femmes en générale d’imposer votre place en s’imposant dès fois là ou on vous attend pas. Nous sommes dans quel genre pays? La politique d’un pouvoir est quelque chose mais les droits de chaque mauritanienne et mauritanien est l’affaire de toutes et tous. Si les responsables politiques ne s’entendent pas, est ce qu’une raison de cautionner l’injustice ? Certes Mariem Mint Cheikh Dieng n’est pas la seule à être incarcérée mais elle est la première femme dans l’histoire de ce pays à être envoyée en prison depuis mi-novembre 2014 pour avoir assistée à une manifestation pacifique et les mouvements féministes se taisent sur son cas.
Acharnement
Acharnement sur les détenus d’opinion, particulièrement sur la Militante Mariem Mint Cheikh. Le 14 janvier 2015, à 17h, alors qu’elle venait aux nouvelles d’une bagarre entre détenues, Mme Mariem CHEIKH a été violemment empêchée de porter témoignage sur l’incident. Les autorités carcérales, représentées par Mme Zeynabou ZEID, greffière en chef, et le régisseur Mr Cissokho, l’ont prise à partie. Les autorités carcérales avaient une dent contre Marième et ils cherchaient une occasion pour lui « régler son compte » car elle a osé protester contre les fouilles des prisonnières; des fouilles faites par des hommes (forces de l’ordre), alors que ce sont des femmes (forces de l’ordre) qui doivent les fouiller. Et selon les autorités publiques (ministre de la justice devant les députés) les hommes (forces de l’ordre) n’ont même pas le droit d’entrer dans les cellules des prisonnières, à plus forte raison les fouiller. » Liberté pour Mariem Mint Cheikh
source : mushahide.com