Pourrais-je être anti-noir ou même anti blanc, non !

 

En ces moments ci d’éveil et de conscientisation t très avancés d’ailleurs au sein des hratins,  tout mot prononcé par l’un des siens, fut il intellectuel, lucide et objectif, est sitôt interprété subjectivement selon l’un des deux bords (Maures et negro-Mauritaniens) qui par soucis de rapport de force favorable veut l’inféodation de cette communauté.

Cette démarche à dessin politique de vouloir coopter les hratins a pour seul objectif d’inverser la tendance de la balance selon la théorie des grands nombres, déchiffrant ce comportement politique comme aimait à le dire ARISTOTE qui, pour lui : « l’esclave est l’homme qui est incapable de se gouverner soi même, par lui-même car nait incapable et imprudent », par cette assertion Aristotique, pourrais je faire un parallélisme ! le Hartani n’est il pas l’homme capable de se déterminer lui-même par lui-même pour être ce qu’il veut être de lui-même, bref, sans continuer de glisser dans la rhétorique sous l’effet de l’inspiration, je revient à l’enoncé.

Hier, autour d’un thé à la plage après un bon « THIEBOU DJEUN » PENDA M’BAYE me rappelant mon quartier Saint-Louisin, trois Poteaux, l’un de mes amis m’interpela, Maham ! Parait il que tes postings sont anti-noirs, comment ! lui répondis je , moi le natif des environs de Tékane, terres des mes ancêtres que Paul Marty a bien cité dans ces écrits.

Moi grandis et appris dans ce milieu négroïde qui m’a tout donné, dans le quel vivaient mes grands parents qui reposent aujourd’hui alignés avec mes cousins de race dans le même cimetière, et ayant parmi mes référentiels de réflexion Moustapha Boly Kane dit Saidou Kane (paix à son âme), qui dans ses recherches a bien prouvé les relations parentales entre noirs et blanc dans cette espace Mauritanien, y être contre ceci relève de l’insouciance, de la cupidité ou de la duperie tout court .Néanmoins je continuerai à voir le courage de mes idées et dire la vérité fut elle contre la personne qui m’est la plus proche, et pour l’histoire le grand père Ely Ould youssouf (1900-1996), que mes parents Tékanois connaissent très bien par l’immensité de ses biens et de ses terres, jusqu’au aujourd’hui ils disent (léboud Ely), l’orsqu’il décéda, ont unanimement dit ‘’GONGUE MAYI’’- La vérité est morte, c’est cette vertu de droiture et de vérité que je me sent héritier et dépositaire.

Alors ne faudrait il pas pointer du doigt certains cousins de race et pas les moindres qui par le passé se sont distingués et le demeurent toujours, par des propos non rassurants contre une communauté et dont ils se sont dévoilés clairement pendant la campagne électorale- présidentielle passées. Il est temps de cesser ce machiavélisme ambiant ne contribuant point à ce beau rêve que nous caressons toujours : l’unité nationale !

Cette unité nationale qui ne doit pas être un slogan mais un fait, pour qu’elle soit ; ce qui ne pourrait être sans le respect de la différence et la reconnaissance de l’autre avec ses singularités et ses particularités. Certains se hasarderont et me diront, attend ! L’islam est là pour nous unir ! Je leurs dirai absolument mais tel n’est pas le cas, car s’il en était ainsi ; l’islam était répandu mais ceci n’a guère changer l’état des choses, et les musulmans razziaient, vendaient et soumettaient des personnes jadis libres d’où cette frange à ascendance servile tant convoitée aujourd’hui.

En fin, je dirai que la Mauritanie ne peut être sauvée que par des Hratins sérieux et sincères, des négro-mauritaniens modérés, et des maures progressistes prêts à faire des concessions.

Le devoir nous oblige à y vire dans l’harmonie, alors vivons ainsi !

Maham Ould Youssouf,

Nouakchott, le 23-06-2020