L’engagement politique pour son pays nécessite d’accueillir avec indifférence les accusations, même prononcées par les tiens. Plus qu’ailleurs, chez nous en Afrique en général et en Mauritanie en particulier, éloges, flatteries, adulations et sarcasmes font de l’hypocrisie humaine une reine face à laquelle toute victime doit se procurer les pamphlets publiés contre elle, les lire et les montrer à tout le monde afin d’en rire de bon cœur…..
En effet, dans un tract non signé et non daté, circulant sous les pans de boubous, des incohérences, des accusations mensongères à l’encontre de Dr. Mohamed Salem Merzoug, ministre de l’intérieur et de la décentralisation sont véhiculées.
Cet écrit diffamatoire, procède par calomnies et contrevérités à l’endroit d’un cadre valeureux, intrépide travailleur tant en Mauritanie, qu’à l’échelle internationale.
Son origine haratine, qui, dans l’inconscient de ses adversaires lui fixe le seuil à ne pas dépasser dans son cheminement politique, alimente tous les arguments de ce tract dont les auteurs sont les dépositaires de l’archaïsme d’hier dans notre pays…
Toubè pour les intimes est d’abord un homme généreux, courtois et brillant professeur d’université. Peut-on reprocher à Merzoug son ambition pour son pays et sa vision pour une Mauritanie, débarrassée des archaïsmes, qui veulent toujours lui rappeler ses origines Haratines ? Pourquoi verse-t-on dans les préjugés pour combattre un honnête homme ? Pourquoi être encagoulé pour diffamer ? Qui en veut à Merzoug ? Les responsables politiques d’hier acculés, pour rendre compte de leur gestion du pays cherchent assurément à amuser la galerie des boutiques où la contrefaçon politique se vend à merveille.
N’en déplaise à ses détracteurs, l’ascension de Merzoug, est loin d’être hasardeuse.
Elle repose sur un socle : une éducation familiale exemplaire, un cursus universitaire sans faute, une expérience riche dans la gestion des affaires publiques. Qui plus est, Merzoug est un enseignant- chercheur respecté, qui sait partager ses réflexions novatrices sur des questions de l’intégration régionale, l’eau, la géographie, la diplomatie, la démocratie, la décentralisation etc. Son passage au ministère de la santé, a été salué par les partenaires, contrairement aux insinuations, relevant du colportage, d’intox et véritablement une ode pour déformer l’information. Le texte haineux, d’une violence inouïe même s’il ne doit pas détourner le Docteur Merzoug de la mission qui lui a été confiée par le Président de la République, nous commande de souligner certaines contrevérités:
– Le passage de Merzoug à L’OMVS a été salué par tous. C’est grâce à son leadership que la Guinée a réintégré L’OMVS où il a réalisé un travail de titan, reconnu aujourd’hui. C’est l’artisan infatigable, efficace et discret de la charte des eaux du fleuve Sénégal, des projets structurants et durables.
– La justice sénégalaise a totalement blanchit Merzoug dans les dossiers de L’OMVS.
De ce fait, elle conclut qu’il n’a jamais été l’auteur de malversations financières à L’OMVS.
Visiblement, l’imagination de l’auteur est féconde, lui qui propose au Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, de faire appel à un autre Haratine, pour pousser Merzoug vers le ministère des affaires étrangères. Cependant, les décisions du Président de la République ne sont jamais dictées par les ressorts de la calomnie ou le règlement de compte.