Toute loi visant à organiser et à gérer les diverses structures d’un pays au moyen de ses ressources humaines variées s’évertue à les élever vers le meilleur et à atteindre certains idéaux. De ce point de vue, la loi n’est pas utopique avec ses règles impératives et dissuasives, autant qu’elle s’emploie à réaliser ses objectifs et à les concrétiser, tant en actes que par la morale, dans son espace de d’application.
Dans ce cadre, pour renforcer les fondements de l’État de droit et l’accomplissement de l’action politique, vers le meilleur en Mauritanie il y a lieu de s’inspirer des pays voisins et autres Etats, dont les systèmes démocratiques contemporains et pratiques avancées de gouvernances ont apporté des solutions substantielles, en matière de lutte contre la gabegie sous ses différentes formes, et au premier rang, dans » l’action en milieu politique’’.
Ainsi, je propose à mes collègues et amis, parmi les honorables députés du Parlement et au ministère de la Justice, la promulgation d’une loi interdisant toute fonction étatique à tout citoyen, ayant des antécédents, ou qui a été poursuivi pour détournement de fonds publics.
Un tel projet de loi devait établir également les bases et fondements, juridiques, éthiques et moraux de l’exercice de l’action politique au sein des partis et autres pour protéger les travailleurs dans ce domaine contre la flatterie et l’hypocrisie politique, perçues comme une forme de escroquerie, dans ses finalités, ce qui est déjà incriminé dans les lois nationales.
Sidi Mohamed Ould Cheina
Magistrat