Dès le 16 avril, une mission de la CNDH a pris contact avec les services concernés lesquels ont conduit les membres de cette mission vers le lieu où se trouve l’intéressée, ce qui leur a permis de s’entretenir avec elle, de prendre connaissance de son état et des conditions dans lesquelles elle se trouve.
La mission de la CNDH a par ailleurs pris contact avec son époux et a pu vérifier que c’est elle-même qui a décidé de laisser son bébé à la maison.
La Commission réitère sa volonté de suivre le cas de cette citoyenne et de veiller au stricte respect de son droit à une procédure juste et équitable, à rencontrer son avocat, sa famille et son médecin.
Elle veillera, en un mot, à lui permettre de jouir de l’ensemble des droits reconnus dans un Etat de droit à toute personne privée de liberté.