Lors d’un point de presse O. Maouloud a évoqué la situation de son parti traversé actuellement par une crise, et a accusé le courant qui lui est hostile de s’opposer à l’application des textes du parti et rejetant le dialogue et la présence au congrès, considérant que ce courant était minoritaire, 9 membres sur les 46 que compte le bureau exécutif.
Le président de l’UFP a encore dit qu’il avait reçu des informations selon lesquelles ces dirigeants œuvraient à la création d’un nouveau parti depuis les dernières élections parlementaires, « mais faute d’avoir pu obtenir des bases suffisantes ils ont décidé de faire scission avant les élections présidentielles, la situation la plus grave à laquelle le parti peut faire face » selon O. Maouloud.
Le président du parti a ajouté qu’il s’était vu contraint de les ménager afin de préserver l’unité du parti à la veille des élections avec l’intention de discuter la question plus tard.
« Après les élections a ajouté O. Maouloud ces dirigeants ont refusé toute discussion ce que nous avons considéré une volonté de scission ».
Le président de l’UFP a par ailleurs le dossier des arrestations en cours de certaines personnes accusées de laïcité et de prosélytisme affirmant qu’il n’avait pas reçu de détails sur cette affaire ajoutant cependant qu’il est opposé aux arrestations et que la loi garantit la liberté de réunions.
Evoquant la position de son parti à propos de la laïcité de l’état, Ould Maouloud a réaffirmé que sa formation politique était attachée aux valeurs et aux principes islamiques et opposé à la laïcité de l’état, car « cette demande n’émane pas d’une volonté du peuple mauritanien et n’a aucune relation avec ses intérêts »
Pour le président de l’UFP cette demande peut satisfaire certaines personnes et des milieux de l’extérieur mais elle ne satisfait pas les besoins du peuple mauritanien qui aspire à la démocratie et la consécration de la justice.
« La laïcité a encore dit le président de l’UFP ne garantit pas forcément la démocratie pour avoir été appliquée en Tunisie sous le régime de Zein El Abidine ben Ali et en Turquie qualifiés en leur temps de régimes autoritaires.
« Notre parti, a encore dit O. Maouloud, œuvre pour la démocratie, la lutte contre l’esclavage et l’exclusion, des aspirations qui n’ont aucune relation avec la laïcité.
Ces demandes a-t-il ajouté peuvent entraîner des confrontations et favoriser l’extrémisme religieux, conseillant aux jeunes de lutter pour la réalisation des objectifs essentiels du peuple mauritanien et de s’éloigner de cette approche.