Le 15/02/2020 – Al-akhbar
La présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF), Aminetou Mint El Moctar, s’est appesantie sur les détails de son interpellation par la sureté mauritanienne en compagnie d’autres activistes à Nouakchott.
L’instruction a porté principalement sur une réunion tenue avec des membres de l’Alliance pour la Refondation de l’État Mauritanien (AREM) dont je suis le deuxième vice-président, a-t-elle affirmé, soulignant avoir attiré l’attention des officiers de la sureté qui l’ont interrogé, que la réunion s’est tenue dans un hall, que les participants ne portaient aucune arme et qu’en conséquence, ils ne représentaient aucun danger à la sécurité, précisant que cela ne nécessitait donc pas d’autorisation.
Répondant à la question qui lui a été posée quant au financement de la rencontre, elle a dit : la réunion n’a pas besoin de financement en raison du nombre limité des personnes concernées, lesquelles avaient apporté des bouteilles d’eau et des arachides, a-t-elle dit.
La police m’a convoqué au moment où je me dirigeais vers le commissariat, a-t-elle précisé.
Certaines questions avaient porté sur les liens entre la coalition et Ould M’Khaitir père et sur les rapports de la présidente de l’AFCF avec le mouvement « nous voulons une Mauritanie laïque ».
J’ai refusé de répondre attirant l’attention de l’officier de police que c’est hors du sujet de la coalition, lui rappelant que j’avais rejoint les Kadihines à l’âge des 10 ans et qu’il ne peut pas me soutirer aujourd’hui des infos que je ne veux pas révéler.
Par Al-akhbar,
Traduit de l’Arabe par Cridem