Je me suis abstenu d’utiliser ledit rapport dans le cadre de la politique adoptée par le cerveau du coup d’État Mohamed Ould Abdel Aziz à l’époque pour régler les comptes avec Ould Cheikh Abdallahi, a-t-il dit, rappelant que la commission en question était la première du genre dans l’histoire du pays.
Nous avons proposé la création de la commission d’enquête susmentionnée, parce que certains sénateurs voulaient savoir jusqu’où Ould Cheikh Abdellahi pourrait accepter l’audition de son gouvernement, a-t-il précisé, mettant en exergue la probité d’Ould Cheikh Abdallahi, lequel, ne craignait pas de faire l’objet d’une enquête, a-t-il dit.
La commission d’enquête avait convoqué sept ministres du gouvernement d’Ould Cheikh Abdallahi, qui se sont tous présentés et n’ont censuré aucune information, a-t-il dit.
Mais les cinq tentatives visant à former une commission d’enquête pendant le règne d’Ould Abdel Aziz n’avaient pas bénéficié de vote, à l’exception d’une destinée à enquêter sur les marchés de gré à gré, a-t-il poursuivi.
L’action de cette commission a été paralysée sur ordre fait par Ould Abdel Aziz aux ministres, de ne pas répondre à ses convocations, à affirmer Ould Ghadde, soulignant que ce qui s’est passé est contraire à la loi et peut être un motif pour la poursuite judiciaire d’Ould Abdel Aziz.
Par Al-akhbar,
Traduit de l’Arabe par Cridem
Source : Al-akhbar (Mauritanie)