Le 20/12/2019 – Mariem Houssein BABY
Victime d’une injustice des plus écœurantes par mon élimination injustifiée du concours des inspecteurs de la douane du 20/07/2019, les auteurs de ce forfait à présent démystifiés, se font aider par ceux qui en sont les bénéficiaires pour mener contre moi une odieuse campagne de diffamatoire.
Je prends à témoins tous ceux qui m’ont lue et écoutée dans les deux seuls documents que j’ai eu à publier à propos de cette affaire :
J’ai exposé mes griefs dans une lettre ouverte adressée à S.E Monsieur Mohamed Ould CHEIKH EL GHAZOUANI, Président de la république, lettre publiée en ligne et accessible à tous en plus d’une vidéo audible en ligne.
Jamais et à aucun moment je n’ai indexé ni individu, ni tribu ni institution, j’ai exposé mon problème et demandé réparation du préjudice dont j’ai été victime.
Tous les orignaux de mes diplômes ont été déposés, de la constitution pour le dépôt du dossier jusqu’à sa présentation au jury pour l’oral. La campagne actuellement menée visant à faire croire que je n’ai aucun diplôme est un mensonge indigne. J’ai publié en ligne en même temps que ma lettre ci-dessus mentionnée les copies de mes originaux de diplômes et attestations à savoir :
– Le BAC N° 110321142845 obtenu en 2011 au lycée TH. MONOD de Nouakchott.
– La licence N° 0687/2016 obtenue à l’université de Nouakchott+Attestation originale B010695
Le Master2 N° EIESA 16 E0004M Ecole Internationale des Etudes Supérieures Appliquées (Non exigé pour le concours)
Pour plus de détails sur manœuvres mises en œuvre pour mon exclusion injustifiée, lire la lettre ouverte jointe au présent article.
(L’ensemble des présents diplômes sont en pièce jointe à la présente publication en plus de la lettre ouverte et de la vidéo mentionnées plus haut en guise de démenti).
– Je saisis l’occasion de la présente publication pour exprimer à tous mes compatriotes ma profonde gratitude pour leur soutien, avec mention particulière à l’honorable Maître Mohamed Salem Ould BOUHOUBEINI, Président de la Commission Nationale Des Droits de l’Homme / Mauritanie.
Je réitère aux plus hautes autorités de mon pays, S.E Monsieur le Président de la République en tête en qui je place mon entière confiance, ma demande insistante pour la réparation de l’injustice dont j’ai été victime, mais et surtout je fais appel à leur haut sens de la justice et de l’intérêt national suprême, pour que pareilles pratiques à l’endroit de leur jeunesse, leurs enfants, ne puissent se perdurer.
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Lettre ouverte à Son Excellence, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El GHAZOUANI, Président de la République Islamique de MAURITANIE
Objet : Plainte suite à mon élimination non fondée du concours des inspecteurs de la douane du 20/07/2019 / Nouakchott.
Je m’appelle Mariem Baby, j’ai participé au concours national des inspecteurs de la Douane mauritanienne. Je suis titulaire d’un Master en Management spécialité Droit Des Affaires et d’une Licence en Droit des affaires. Au départ, nous étions entre mille et deux mille, mais suite aux épreuves écrites seuls quelques uns parmi nous ont été retenus et je me suis retrouvée la seule fille sélectionnée.
J’ai déposé mon dossier comprenant tous les documents demandés à savoir : – Le diplôme original du baccalauréat obtenu au lycée français Th. MONOD de Nouakchott.
– L’attestation originale de la licence obtenue à l’université de Nouakchott. J’ai donc soumis mon dossier complet, diplômes compris et concouru pour l’écrit le 20/07/2019. Le 01/11/2019 je figurais sur la liste des présélectionnés pour passer l’oral. Oral pour lequel j’ai présenté au jury le 13/11/2019 comme prescrit un dossier complet comprenant entre autres pièces les diplômes ci-haut énumérés à savoir les originaux du BAC et de la LICENCE.
– Mon nom n’étant pas apparu sur la liste des admis, je me suis présentée à la commission des examens le 02/12/2019 pour prendre connaissance de mes notes, lesquelles m’ont été communiquées par la commission comme suit (voir relevé joint) :
– Moyenne générale : 12,95
– Rang : 10 eme sur 13 admis, le 13eme détenant une moyenne de 12,75.
Noter que malgré le fait que le BAC français de l’académie de Nantes est admis en équivalence depuis plusieurs années l’on a porté devant mon nom la mention « éliminée équivalence »
J’ai néanmoins fait établir l’équivalence de ce BAC à la commission nationale des équivalences transmise à la commission par Mr Zakaria THIAM son président, le jour même où on me l’a demandée.
La licence quant à elle est obtenue à l’université de Nouakchott et se passe d’équivalence.
Devant la commission des examens, en guise d’explications j’ai eu droit à un discours confus et incohérent qui avait tout l’air d’un embrouillement destiné à justifier l’injustifiable. J’ai informé mon père qui s’est rendu sur place et qui a été plus que moi scandalisé par ces pratiques d’un autre temps. Sentant peut-être leur argument quelque peu boiteux, ils changèrent subitement de version quant au motif de mon élimination prétextant que j’aurais omis de joindre ma licence au dossier; ce qui est non seulement absurde mais absolument et totalement faux.
Malheureusement, il ressort de la posture et des arguments que l’on m’oppose une volonté manifeste de m’éliminer à tout prix. Ceux sensés constituer pour nous l’exemple en matière de droiture nous font ici une magistrale leçon de ce que la bonne foi et la morale bannissent. Le motif d’élimination mentionné est l’équivalence et non l’absence de diplôme même si par ailleurs tous les diplômes exigés sont là. Ce tâtonnement est en lui seul la meilleure preuve des intentions non avouées.
Les membres de la commission qui ont pris part à cette mascarade ont tout simplement été prêts à avoir recours à des ignominies et injustices à mon égard afin de rester sur leur positions plus que douteuses quant à leur ferme et injuste entêtement à m’exclure de cette liste d’admis que mes notes et mes diplômes m’octroient en toute logique.
J’informe la plus haute autorité et l’ultime recours que vous êtes pour tous les mauritaniens de l’injustice commise à mon endroit et vous livre mes interrogations :
Comment pourrai-je croire dorénavant, suite à ce que je viens de voir et de vivre aux décisions et actes établis par les responsables représentant la haute administration de mon pays ?
A quoi servirait-il à cette jeunesse dans un tel contexte de cultiver et chercher le savoir et la technicité ?
Enfin, Je demande réparation du préjudice subi et des mesures fermes de redressement de ces dérives qui feront le lit de générations de médiocres s’il n’y est pas mis fin,
Je vous prie de croire, Excellence Monsieur le Président, en l’expression de mon profond respect.
Pièces jointes :
Mes diplômes (BAC + Licence)
Liste des admissibles.
Relevé de mes notes du dit concours
Communiqué – dossier de candidature
Mlle Mariem Houssein BABY