Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La Mauritanie compte aujourd’hui plus de 9200 militaires, plus de 2000 gendarmes et plus de 2500 gardes nationaux. Et concrètement le pays dispose de plus de 8600 soldats pour assurer sa sécurité. Un effectif de l’armée non négligeable pour ne pas échapper à la modernisation de l’état civil.
La mise en place d’une carte d’identité biométrique ne peut qu’apporter des améliorations au niveau de la gestion administrative et sociale de ce contingent qui grossit d’année en année. Le grand hic c’est que tous les concours qui mènent à l’armée sont devenus monocolores.
Les grandes écoles militaires pour former des officiers sont pratiquement ouvertes qu’à une communauté excluant ainsi les deux plus grandes composantes nationales. Le président mauritanien n’ignore pas cette réalité puisqu’il occupa pendant longtemps de hautes responsabilités dans l’armée avant de prendre les rênes du pays.
Les observateurs sont frappés par les écarts de responsabilités et de grade dans cette grande muette où il n’existe pas de généraux négro-africains. Sur les 34 deux sont seulement Haratines.
Résultats des courses cette nouvelle carte d’identité concerne plus les Beydanes majoritaires partout. Après le génocide biométrique de Ould Aziz le président Ould Ghazouani fait le pari biométrique de l’armée.
Cherif Kane
Source : Kassataya (France)