
La décision soudaine et urgente du Bureau de l’Assemblée nationale de lever l’immunité du député Biram Al-Dah Abid en réponse à la demande du pouvoir exécutif a choqué les Groupes parlementaires des partis d’opposition, car c’est une évolution dangereuse et malheureuse qui reflète l’empiétement du pouvoir exécutif sur le pouvoir législatif, le vidant de ses fonctions constitutionnelles, sapant son prestige et insultant les législateurs. Continuer la lecture


Une mission du ministère de la Justice s’est rendue vendredi à Aleg, chef-lieu du Brakna, pour superviser le lancement d’une campagne de formation et de sensibilisation sur les lois pénalisant l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants et le travail des enfants.
Dans le paysage socio-économique de la Mauritanie, une question émerge avec une netteté troublante : pourquoi les enseignants mauritaniens sont-ils systématiquement exclus des bénéfices fonciers ? Peut-on s’accommoder de cette situation à long terme ? Cette exclusion, qui perdure depuis des décennies, est devenue une source de frustration et d’injustice pour une profession essentielle à l’avenir éducatif et social du pays.
7 femmes et 14 hommes, anciens esclaves de la tribu Tajakant, entament une deuxième semaine de garde à vue à l’intérieur des cachots insalubres du commissariat de police de Rkiz, après une expression de mécontentement sans violence, contre la spoliation de leurs terres de culture, au profit des maîtres d’hier.
Au cours de la première semaine de février 2024, la localité de R’kiz, dans la région de Trarza, a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les paysans descendants d’esclaves.
Dans un rapport exhaustif publié récemment, l’ONG Transparence Inclusive a mis en lumière les graves dysfonctionnements et les soupçons de corruption entourant le projet Aftout Ech-Chargui, un ambitieux programme d’approvisionnement en eau potable destiné aux communautés rurales du Gorgol, de l’Assaba et du Brakna.
Chapeau introductif
La Commission des Droits de l’Homme et les différents acteurs concernés, lorsqu’ils évoquent l’arsenal juridique national pour endiguer l’esclavage et ses séquelles, lors de leurs sorties médiatiques à diverses occasions, devraient faire preuve d’appréciation et de respect pour les tribunaux spécialisés dans la lutte contre l’esclavage et les pratiques asservissantes.