Lors du sommet à Pau où Emmanuel Macron a réuni, le 13 janvier, les chefs d’état du G5 Sahel, les mots de démocratie ni de liberté n’ont jamais été prononcés.
Ni dans le communiqué final, ni à l’occasion de la conférence de presse qui ont suivi à Pau la réunion des chefs d’Etat du G5 Sahel, la question de la bonne gouvernance des sociétés africaines n’a jamais été posée. C’est peu! Trente ans après le sommet de La Baule, initié par François Mitterrand, où un horizon démocratique était proposé aux régimes africains, la réunion de Pau, lundi denier, marque un recul considérable, de la politique de la France en Afrique. Jamais les successeurs de Mitterand, de Chirac à Hollande, n’ont montré un tel désintérêt par rapport aux valeurs démocratiques. Lire la suite