Elu président mauritanien, le samedi 22 juin, avec officiellement 52% des suffrages, le général Ghazouani devra, s’il veut réussir, se libérer de la tutelle de son prédécesseur, le président Mohamed Ould Abdel Aziz,
Le général Ghazouani, un soutien constant du président mauritanien sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz, depuis son accession au pouvoir en 2008, devait en principe prendre sa retraite de chef d’état-major à l’automne 2018.

Le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a mis en garde, lundi dans un communiqué, contre toute manifestation non autorisée, au lendemain de la proclamation des résultats officiels de l’élection présidentielle contestés par quatre candidats.
Les candidats de l’opposition à la présidentielle accusent des éléments de la police d’avoir procédé à une série d’arrestations parmi leurs militants avant de saccager les sièges de Biram Dah Abeid et Kane Hamidou Baba.
Le militant antiesclavagiste et député mauritanien Biram Ould Dah Ould Abeid, un des candidats de l’opposition contestant la victoire de l’ancien chef d’état-major à l’élection présidentielle, a appelé lundi ses partisans à s’abstenir de toute violence, dénonçant des « provocations » du pouvoir. 

Des unités de la gendarmerie, de la police et de la garde se sont déployés dans certains quartiers de la capitale, Nouakchott, alors que des manifestations ont éclaté dans les villes de Nouadhibou et Nouakchott, en concomitance avec l’annonce des résultats définitifs des élections présidentielles, dominées par le candidat Mohamed Ould Ghazouni, suivi du candidat Biram Dah Abeid, classé deuxième.

