Mauritanie-une arrestation arbitraire du président Mohamed Ould Mbareck

Mauritanie-une arrestation arbitraire du président Mohamed Ould MbareckNous avons appris que le procureur de la ville de Selibaby, dans la région du Guidimakha a ordonné aux gendarmes du département Ould-Yengé, d’arrêter Mohamed Ould Mbareck, Président l’ONG Initiative d’Opposition aux Discours Extrémistes, esclavagistes et au terrorisme qui est en mission dans le Guidumakha aujourd’hui 10 juillet 2018 contre toute attente.

Il est parti introduire des plaintes, puis, hop, on l’arrête comme ça sous un fallacieux prétexte qui n’a aucun sens juridique ni morale.

Ce sont les plaignants qu’on arrête à la place de bourreaux féodaux esclavagistes, l’administration locale adopte ces sales habitudes depuis les années 1984 à l’intérieur du pays. Voila le pseudo combat des autorités Mauritaniennes contre l’esclavage et ses séquelles.

Incroyable, il ne restait plus que cette mauvaise carte à jouer dans ce dossier, qui implique des parents du ministre Amédi Camara et du directeur l’agence Tadamoun, voila pourquoi un procureur décide d’arrêter le dirigeant d’une ONG pour anéantir les efforts d’activistes et les victimes qui deviennent des cibles et proies faciles.

Nous exigeons la libération immédiate du président Mohamed Ould Mbareck et que des procédures soient engagées contre le procureur de la région Guidimakha au niveau de la cour suprême, pour arrestation illégale sur accusation fallacieuse, harcèlement du président d’une ONG de défense des droits de l’homme.

Pour rappel, une plainte en cours du président Mohamed Ould Mbareck qui vise le ministre Amédi Camara, pourquoi le ministre n’a pas été arrêté ni demi de ses fonctions ? Pourtant, il y a une preuve par vidéo à charge sur le ministre et ses parents, nous avons écouté des audios qui les impliquent. N’est ce pas le monde à l’envers ?

Le procureur prend en compte une plainte de féodaux du village Daffort contre Mohamed Mbareck soi-disant qu’il a dit, dans les villages soninkés, les cimetières de « nobles » sont séparés avec ceux qu’ils considèrent comme des esclaves, également les mosquées. Mais quel procureur peut nier cette triste réalité ?

Oui, malheureusement, il y a des mosquées qu’on appelle « mosquées des esclaves » dans tous villages soninkés depuis toujours. Depuis quand un descendant d’esclave peut être chef de village où imam de mosquées dans ces villages soninkés ?

Bien évidemment, certains villages, les nobles ne sont pas enterrés dans les mêmes cimetières que leurs esclaves y compris les étrangers. Elle est où la nouveauté dans cette sale réalité dont les féodaux ne veulent pas dépasser ? Mais que le procureur sort de son bureau pour parcourir les villages ; n’est ce pas aussi simple ?

Chose que l’administration locale connaît mieux que quiconque d’ailleurs, pourquoi faire semblant ? Une façon de mettre la pression sur le président Mohamed Mbareck pour l’obliger à retirer ses plaintes qui incriminent les faits d’esclavage coutumier, qui impliquent des proches parents d’un ministre en campagne électorale en faveur du régime en place.

Actuellement deux autres plaintes visent ces parents proches du ministre et du directeur de Tadamoun qui n’ont pas été arrêtés et là, le procureur décide d’arrêter le président d’une ONG qui se bat contre l’esclavage, pour l’application de la loi.

Le procureur veut mettre fin à sa mission dans le Guidimakha pour qu’il continue à brouter sur le dos de pauvres citoyens illettrés. Pourquoi se cirque? Nous ne pouvons accepter cette double injustice, double peine, que le procureur et les ministres le sachent dès à présent.

Nous avons appris que le procureur de la ville de Selibaby, dans la région du Guidimakha a ordonné aux gendarmes du département Ould-Yengé, d’arrêter Mohamed Ould Mbareck, Président l’ONG Initiative d’Opposition aux Discours Extrémistes, esclavagistes et au terrorisme qui est en mission dans le Guidumakha aujourd’hui 10 juillet 2018 contre toute attente. Il est parti introduire des plaintes, puis, hop, on l’arrête comme ça sous un fallacieux prétexte qui n’a aucun sens juridique ni morale.

Ce sont les plaignants qu’on arrête à la place de bourreaux féodaux esclavagistes, l’administration locale adopte ces sales habitudes depuis les années 1984 à l’intérieur du pays.

Voila le pseudo combat des autorités Mauritaniennes contre l’esclavage et ses séquelles. Incroyable, il ne restait plus que cette mauvaise carte à jouer dans ce dossier, qui implique des parents du ministre Amédi Camara et du directeur l’agence Tadamoun, voila pourquoi un procureur décide d’arrêter le dirigeant d’une ONG pour anéantir les efforts d’activistes et les victimes qui deviennent des cibles et proies faciles.

Nous exigeons la libération immédiate du président Mohamed Ould Mbareck et que des procédures soient engagées contre le procureur de la région Guidimakha au niveau de la cour suprême, pour arrestation illégale sur accusation fallacieuse, harcèlement du président d’une ONG de défense des droits de l’homme.

Pour rappel, une plainte en cours du président Mohamed Ould Mbareck qui vise le ministre Amédi Camara, pourquoi le ministre n’a pas été arrêté ni demi de ses fonctions ? Pourtant, il y a une preuve par vidéo à charge sur le ministre et ses parents, nous avons écouté des audios qui les impliquent. N’est ce pas le monde à l’envers ?

Le procureur prend en compte une plainte de féodaux du village Daffort contre Mohamed Mbareck soi-disant qu’il a dit, dans les villages soninkés, les cimetières de « nobles » sont séparés avec ceux qu’ils considèrent comme des esclaves, également les mosquées. Mais quel procureur peut nier cette triste réalité ? Oui, malheureusement, il y a des mosquées qu’on appelle « mosquées des esclaves » dans tous villages soninkés depuis toujours.

Depuis quand un descendant d’esclave peut être chef de village où imam de mosquées dans ces villages soninkés ? Bien évidemment, certains villages, les nobles ne sont pas enterrés dans les mêmes cimetières que leurs esclaves y compris les étrangers. Elle est où la nouveauté dans cette sale réalité dont les féodaux ne veulent pas dépasser ? Mais que le procureur sort de son bureau pour parcourir les villages ; n’est ce pas aussi simple ?

Chose que l’administration locale connaît mieux que quiconque d’ailleurs, pourquoi faire semblant ? Une façon de mettre la pression sur le président Mohamed Mbareck pour l’obliger à retirer ses plaintes qui incriminent les faits d’esclavage coutumier, qui impliquent des proches parents d’un ministre en campagne électorale en faveur du régime en place.

Actuellement deux autres plaintes visent ces parents proches du ministre et du directeur de Tadamoun qui n’ont pas été arrêtés et là, le procureur décide d’arrêter le président d’une ONG qui se bat contre l’esclavage, pour l’application de la loi. Le procureur veut mettre fin à sa mission dans le Guidimakha pour qu’il continue à brouter sur le dos de pauvres citoyens illettrés.

Pourquoi se cirque? Nous ne pouvons accepter cette double injustice, double peine, que le procureur et les ministres le sachent dès à présent. L’incompétence est la vraie maladie qui tue plus que le sida dans le monde en Mauritanie.

Source : Guidumakha (Mauritanie)