SOS Esclaves : Sessions d’échanges entre activistes et journalistes

L’organisation SOS Esclaves a organisé du 3 au 6 mai 2017 deux sessions d’échanges et de concertations et une table ronde au profit d’une quarantaine de militants des droits de l’homme et des journalistes de la presse nationale. Il s’agissait pour SOS Esclaves de permettre à une vingtaine des militants des droits humains de réfléchir pendant deux jours (2et 3 mai)  aux meilleurs voies et moyens pour que la problématique de l’esclavage soit prise efficacement et régulièrement en charge par les médias nationaux et internationaux. Aussi, les 4 et 5 mai, une quinzaine de journalistes (indépendants et publics)

ont à leur tour échangé sur les modalités les plus appropriées pour permettre un traitement médiatique adéquat qui puisse promouvoir la prise en charge de la médiatisation et du plaidoyer sur les droits de l’homme en général et sur la question de l’esclavage en particulier. La journée du 6 mai a servi à organiser une table ronde qui a permis aux militants et aux journalistes d’échanger ensemble pour identifier les obstacles qui limitent la prise en charge de la question de l’esclavage dans les médias. Au cours de la table ronde, les activistes et les journalistes ont fait des recommandations qui pourraient aider à un meilleur et plus efficace traitement de la problématique. Les deux sessions ont été animées par Emma Eastwood et Jakub Sobik respectivement Senior Média Officer de Minority Rights Group et Communications Manager d’Anti-Slavery, l’équivalent de chargés de communications au sein des deux organisations internationales partenaires de SOS Esclaves avec laquelle ils mettent en œuvre le projet ‘’Liberté, justice, droits pour l’éradication ‘’ dans le cadre duquel sont organisées ces activités. Dans son allocution officielle, le président de SOS Esclaves a souhaité la bienvenue à tous les participants et les a exhortés à profiter de leur rencontre pour l’identification des problèmes qui se dressent face à une très bonne médiatisation de toutes les questions des droits de l’homme en général et à la question de l’esclavage en particulier et à formuler des recommandations qui aideraient le cas échéant à remédier à cette insuffisance. Le président de SOS Esclaves a tenu à remercier tous les partenaires de son institution et particulièrement le département du travail des Etats Unis d’Amérique qui finance cet important projet qui dispose d’un fonds destiné aux activistes et aux journalistes pour élaborer des histoires, des projets ou des campagnes qui contribueront à mettre fin à l’esclavage en Mauritanie. Ces projets peuvent avoir, par exemple, comme sujet toutes les productions qui contribueraient à la sensibilisation sur les problèmes de l’esclavage en Mauritanie, sur ses causes profondes, y compris sur la discrimination de la composante Harratine au sein de la société mauritanienne.