Le ministre de la justice supervise l’ouverture de la cour criminelle Sud pour la lutte contre l’esclavage

Le ministre de la justice supervise l'ouverture de la cour criminelle Sud pour la lutte contre l'esclavage Le ministre de la justice, Me Brahim Ould Daddah, a supervisé vendredi matin dans la moughataa de Arafat  (wilaya de Nouakchott Sud) l’ouverture de la cour criminelle sud spécialisée dans la lutte contre l’esclavage.

Cette cour, dont l’ouverture intervient après celle du lancement des activités de la cour de la zone Est sise à Néma, est habilitée à traiter de toutes les affaires portant sur l’esclavage et ce, à un moment où l’on s’attend à l’ouverture à Nouadhibou de la cour de la zone Nord.

Le ministre de la justice a souligné, dans un mot pour la circonstance, que cette ouverture traduit les enseignements de notre sainte religion l’Islam et les engagements du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz et ceux liés aux traités internationaux que la Mauritanie a ratifiés contenus dans la feuille de route que le gouvernement du Premier ministre, M. Yahya Ould Hademine s’est engagé à mettre en oeuvre.

Il a ajouté que cette cour intervient après le parachèvement du cadre légal de la lutte contre l’esclavage qui a conduit à la création de trois (3) cours criminelles spécialisées dans la lutte contre l’esclavage à l’Est, au Sud et au Nord du pays.

Le ministre a indiqué que sont du ressort de la Cour criminelle Sud les trois wilaya de Nouakchott, le Trarza, le Brakna, l’inchiri, le Gorgol et le Tagant.

Le maire adjoint de Arafat, M. Ahmed Ould Haddi, avait prononcé un mot dans lequel il a souligné l’importance de l’existence de telles cours dans la la lutte contre ce phénomène qui a été pratiqué dans le pays au nom de l’Islam alors qu’il n’en est rien.

Ce phénomène, dit-il, est en fait le produit d’une mauvaise compréhension de l’Islam par certains musulmans, appelant à corriger cette interprétation erronée.

L’ouverture de la cour s’est déroulée en présence des ministres de la défense nationale; de l’intérieur et de la décentralisation; de l’éducation nationale; des affaires sociales, de l’enfance et de la famille; du président de la Cour Suprême; du Procureur général près cette Cour et des autorités administratives et sécuritaires de la wilaya de Nouakchott Sud.

Source : Agence Mauritanienne d’Information