La conférence de presse s’est déroulée en présence du ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdafet des ministres du pétrole, de l’énergie et des mines, de la santé, de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, de l’agriculture, de l’élevage, de l’équipement et des transports, de l’éducation nationale et de l’hydraulique et de l’assainissement.
Le Président de la République a commencé, lors de sa conférence de presse, par remercier les citoyens mauritaniens dans les différentes régions du pays, en particulier dans les wilaya de l’Assaba et du Gorgol, pour l’accueil chaleureux, l’estime et l’attention particulière dont il a été l’objet ainsi que sa délégation lors de sa dernière visite de ces deux wilaya.
Le Chef de l’Etat a rendu hommage aux populations pour l’intérêt qu’elles portent aux affaires publiques, pour leur soutien et leur contribution à la construction de la nation, ce qui constitue pour le gouvernement un stimulant pour mieux œuvrer à régler les problèmes posés.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a félicité les forces laborieuses nationales à l’occasion de leur fête ainsi que la presse pour la journée internationale de la presse.
Le Président de la République a remercié toutes les wilaya visitées pour leur accueil notant que ces visites lui ont permis de voir de près les difficultés auxquelles elles sont confrontées notamment le manque d’eau, d’électricité, les problèmes de santé, de scolarisation, ainsi que la marginalisation dont elles ont été victimes dans le passé.
C’est ainsi que le développement a été centré sur Nouakchott qui a fini par abriter le tiers de la population du pays faisant que l’on a ignoré les potentialités énormes que recèlent ces wilaya laissées pour compte.
Nous allons, au cours des prochaines années, poursuit le Chef de l’Etat, combler les lacunes constatées, créer davantage d’emplois, lutter contre la pauvreté et régler les problèmes dont souffrent ces wilaya.
De même, des usines de lait dans les zones de l’est du pays seront mises en place et des devises seront disponibles pour importer les besoins exprimés par ces zones.
Le Président de la République a ensuite donné la parole aux journalistes présents qui ont posé des questions relatives, dans leur ensemble, sur des domaines vitaux, avant de préciser que les visites qu’il a effectuées récemment dans certaines wilayas du pays lui ont permis de s’informer sur les projets en cours d’exécution et de prendre connaissance des préoccupations des populations grâce aux réunions tenues avec les cadres.
Il a ajouté que ces visites ont été fructueuses sur tous les plans, précisant qu’elles ont été l’occasion de prendre connaissance des problèmes qui se posent aux citoyens. Tout comme elles ont reflété le degré d’intérêt qu’accordent les services concernés pour trouver des solutions appropriées à ces problèmes.
Elles ont, en outre, été l’occasion de démontrer les méfaits de la sédentarisation anarchique qui entraine, a-t-il dit, le gaspillage des ressources de l’État, soulignant que cette sédentarisation anarchique est l’œuvre de certains cadres qui l’utilisent pour prétendre qu’ils ont une certaine popularité.
Le Chef de l’État a affirmé que les ressources de l’État ne peuvent pas répondre à toutes les exigences de ceux qui veulent créer des entités qui leur sont propres.
C’est pour cette raison, a dit le Président de la République, que l’État a encouragé le regroupement des villages dans le but de créer davantage d’écoles et de centres de santé, précisant que des efforts intenses ont été déployés pour mettre fin à la situation qui a conduit à cette sédentarisation anarchique.
En réponse à une question relative à l’exécution de certains projets, notamment le projet Aftout Essahli, le Président de la République a précisé que le retard constaté est causé par la diversité des bailleurs de fonds qui financent ces projets, notant néanmoins le progrès enregistré dans l’exécution du projet« Dhar » dont les travaux doivent prendre fin dans le temps imparti, permettant ainsi de mettre fin aux souffrances des populations et de résoudre le problème de la soif dans les zones du projet.
Le Chef de l’État a précisé que la première phase du projet Aftout Echergui a été achevée et que les financements sont disponibles pour poursuivre les phases restantes, affirmant que ce projet sera réalisée, permettant ainsi de surmonter la crise de soif dont ont tant souffert les citoyens.
Il a par ailleurs précisé que les études destinées à trouver une solution au problème de l’eau à Kiffa sont prêtes et qu’il y a différentes opportunités pour résoudre ce problème, soulignant qu’une foreuse a été envoyée dans la zone pour approfondir certains puits, comme solution provisoire au problème durant les trois prochaines années, en attendant de trouver une solution définitive.
S’agissant des problèmes dont souffrent les éleveurs suite à la rareté des pâturages, le Président de la République a indiqué que des efforts soutenus sont consentis par l’État à cet effet à travers l’offre des aliments de bétail et la baisse de leur prix ainsi que la disponibilité de l’État à intervenir chaque fois que le besoin s’en ferait sentir.
Dans sa réponse à une question sur les résultats de ses visites inopinées au niveau de la capitale et leurs objectifs ainsi que la possibilité que les choses aillent de même pour l’intérieur, le Chef de l’État a souligné les résultats positifs de ces visites notamment à travers la connaissance des besoins des citoyens et le constat des insuffisances.
Il a relevé que les interventions des pouvoirs publics au cours des dernières années ont permis d’équiper nombre de centres de santé, et d’établissements scolaires en dépit des lacunes enregistrées en matière de ressources humaines. A cet égard, une stratégie de regroupement des populations mettant fin à la dispersion des moyens de l’État est en train d’être élaborée pour régler cette problématique.
Les bons résultats de la lutte contre la mauvaise gestion et les efforts déployés pour mettre fin à la sédentarisation anarchique vont dans ce sens. MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz a relevé que le citoyen dispose de nombreux droits que l’État doit lui garantir mais, en contrepartie, il a aussi des obligations qu’il lui appartient d’honorer notant que le phénomène des écoles incomplètes fait partie des obstacles qui entravent la réalisation des objectifs des citoyens d’accéder à la scolarisation pour tous et au regroupement des citoyens et partant, à une affectation judicieuse des ressources.
Et de faire remarquer que depuis l’indépendance, le pays n’a pas connu une planification urbaine mais on s’est limité à la planification faite depuis la colonisation de sorte que ce qui a été réalisé postérieurement par les walis et hakems est plutôt anarchique et répond plus à des intérêts personnels qu’à autre chose.
Le Président de la République a ensuite signalé que le ministère de l’habitat planche actuellement sur ce problème pour le régler. Il a ajouté que les visites à l’intérieur du pays faites inopinément vont permettre, dans certains cas, de s’enquérir de la situation des programmes en cours d’exécution et de corriger éventuellement le tir.
Le Chef de l’État a noté que les bidons vides brandis par des citoyens dans certaines zones ne sont pas nécessairement un indicateur de pénurie d’eau; bien que ce phénomène ait commencé dans le « triangle de l’Espoir », relevant que certains aspects de cette problématique ne peuvent trouver de solution surtout ceux liés à une sédentarisation qui n’a pas tenu compte de l’existence de points d’eau, de sorte que tout village n’ayant pas un effectif donné de population ne peut pas bénéficier de réseau d’adduction d’eau.
Il a noté que les mensonges que certains propagent notamment au sujet de l’importation de légumes à Kankossa ne sont basés sur aucun fondement affirmant que les populations de cette ville ont bénéficié du projet de maraichage et ont demandé à en étendre l’expérience ajoutant par ailleurs que 30 mille tonnes d’aliments de bétail, dont la qualité a été testée, ont été rendus disponibles dans toutes les wilaya sans compter un stock de réserve de blé prêt à être distribué par le commissariat à la sécurité alimentaire en cas de nécessité.
A une question sur sa visite au Tiris zemmour, le Président de la République a répondu que l’accueil était au niveau requis, bien que la visite soit intervenue pendant un jour ouvrable et que les rumeurs à ce sujet étaient sans fondement relevant que le droit à la grève a été respecté et que la fin de la grève a été du fait de la volonté des grévistes qui ont demandé l’intervention de la wilaya pour régler leurs problèmes.
Il a poursuivi en disant que les revendications des travailleurs n’ont pas été satisfaites totalement en raison des conditions difficiles que traverse la société, précisant cependant que le prix du fer connaît actuellement une amélioration, ce qui ne manquera pas de se répercuter sur la situation des travailleurs et sur l’ensemble de la population du pays.
Le Chef de l’État a noté que les premières années de son mandat ont consacré la lutte contre la gabegie et mis fin à la dilapidation des deniers publics en particulier l’abus de l’utilisation de véhicules 4X4 de l’État. Elles ont aussi mis en évidence l’absence d’ambulances et d’infrastructures scolaires, attirant l’attention sur le rôle négatif des « Projets Education et formation » et du « projet santé et population » qui étaient des repaires pour la gabegie.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a présenté des exemples de réalisations d’hôpitaux comme le centre d’oncologie, réalisé sur financement de l’État et de projets exécutés dans les domaines de l’énergie et de l’hydraulique sans compter le fait de mettre un terme aux délestages chroniques du courant électrique et aux dangers qui y sont liés.
Le Président de la République a exprimé la volonté des pouvoirs publics de régler tous les problèmes posés soulignant que les acquis réalisés sont de toute façon irréversibles quelque soit la nature de ceux qui gouvernent.
Le Président de la République s’est dit ouvert à tout dialogue inclusif dans l’intérêt de tous les Mauritaniens et de nature à renforcer la stabilité du pays et enraciner sa démocratie.
» Nous avons contacté l’autre partie dans les rangs de l’opposition. Certains ont répondu positivement et ont été contactés ces derniers jours par le ministre secrétaire général de la présidence de la République. Donc la balle est plutôt dans le camp de l’opposition et non celui de la majorité », a souligné le Président de la République.
Au plan social, le Président de la République a évoqué les progrès réalisés en matière de lutte contre les séquelles de l’esclavage par la création d’une agence dénommée Tadamoune, l’élaboration d’une feuille de route et d’un arsenal juridique incriminant ce phénomène.
Il a, par la suite, fait remarquer que cette question a été exploitée par certains à des fins égoïstes au détriment de la dimension sociale du phénomène dans son ensemble. Ceux -ci occultent les vrais problèmes liés au manque de services essentiels. L’État s’active à fournir ces services par différents moyens aux plans de l’éducation, de la santé, de l’hydraulique, de l’électricité qui sont les seuls moyens de traiter les séquelles de l’esclavage.
Le Président de la République s’est déclaré, à ce sujet, étonné, voire sidéré de constater que les esclavagistes d’hier se font aujourd’hui le porte- flambeau de la lutte contre l’esclavage et versent les larmes de crocodile avec toute la charge d’hypocrisie et de malhonnêteté que cela comporte.
Pour ce qui est des revendications sectaires auxquelles certains font recours, le Président de la République a réitéré que ce comportement ne sert pas le règlement des problèmes ; par contre il le complique et ne fait qu’exacerber les particularismes auxquels notre société se prête, eu égard à son caractère hétéroclite.
Le Président de la République a ajouté : » l’État va de l’avant dans l’exécution de sa politique destinée à consolider la cohésion sociétale par l’application de la loi et le respect de l’égalité dans l’accès au développement, loin de l’hypocrisie politique et de l’usage opportuniste de certains slogans à des fins matérielles personnels au détriment de l’intérêt général.
S’agissant des perspectives d’avenir, le Président de la République a précisé qu’il fonde de l’espoir sur le peuple mauritanien et sa compréhension de ses droits pour préserver les acquis et le non retour au point de départ quelle que soit la nature du pouvoir, car la pérennité de l’État n’est pas lié aux individus susceptibles d’être remplacés.
Évoquant le dialogue politique, le Président a affirmé qu’aucun sujet n’est tabou, et qu’il est inconcevable d’exiger des préalables. »Comment peut-on négocier avec l’existence des conditions irréalisables comme l’ingérence dans des questions soumises aux tribunaux et la dissolution du BASEP, par exemple.
Comme s’il s’agissait de partis politiques. Ceux qui pensent ainsi occultent le rôle primordial de cette unité d’élite, qui a fait ses preuves dans la lutte le terrorisme. Le Chef de l’État a, également, mis l’accent la nécessité d’avoir un consensus sur tout ce qui va dans l’intérêt du pays, sa sécurité et sa stabilité.
En réponse à une question sur le dossier du passif humanitaire, le Président de la République a indiqué que c’est le régime actuel qui a œuvré pour trouver une solution à ce problème en associant les oulémas et en engageant une concertation avec les intéressés, loin de tout marchandage.
Il a précisé que le haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés avait lui-même annoncé la fermeture du dossier, félicitant, pour l’occasion, laMauritanie pour les efforts déployés dans ce sens.
S’agissant de l’interdiction du nomadisme politique décidée par le dialogue de 2011, le Chef de l’État a indiqué que cette proposition qui émane de la majorité avait pour but d’enraciner la démocratie dans le pays et n’était pas avancée pour arranger une quelconque partie et qu’au demeurant elle a été saluée par l’autre partie prenante du dialogue.
Il a démenti être au courant de cas de ce genre, soulignant que cela se révèle en général au niveau des députés et des maires, ce qui n’a pas été constaté jusque là, a-t-il dit, malgré le fait que certains maires bien qu’ils appartenaient à des partis donnés ont des allégeances pour d’autres et ont préféré ne pas annoncer officiellement leur retrait des partis qui ont contribué à leur élection.
Répondant à une question relative à la tentative d’une personne qui a essayé en 2011 de se passer pour quelqu’un qui a des financements destinés à être investis en Mauritanie, le Chef de l’État a affirmé que de telles tentatives ont parfois lieu en Mauritanie et dans le monde en général. Mais, a-t-il dit, il est du devoir des journalistes de rechercher la vérité, de respecter les particularités nationales et de s’éloigner des propagandes extérieures et des articles de presse tendancieux.
Le Président de la République a noté que de telles propagandes ont, dans beaucoup de cas, conduit leurs auteurs à tomber dans le piège de l’espionnage ou à terminer devant les tribunaux, rappelant, dans ce cadre, la question connue le nom de » la question Mamère » qui s’est avérée pour la justice comme étant une propagande mensongère.
Sur un autre plan, le Président de la République a indiqué que ceux qui optent pour l’athéisme cherchent des acquis individuels comme l’obtention de nationalités de certains pays qui ouvrent largement la porte devant de tels individus, soulignant qu’il est du devoir des Imams, des oulémas et des leaders d’opinions d’assumer leur rôle dans ce domaine.
En réponse à une question relative à la déclaration des biens, le Président de la République a indiqué qu’il a bien déclaré ses biens devant l’ancien Président de la Cour Suprême, précisant que l’actuel président de la Cour suprême a dit que le texte relatif à la déclaration des biens n’est pas contraignant pour le second mandat et que les violations commises par les autres responsables à ce sujet reposent sur des interprétations individuelles.
Le Président de la République a précisé que la période précédant le changement de 2005 a été marquée par un manque de morale, l’absence de l’État et la faiblesse des moyens dont disposent les forces armées nationales, soulignant que ce changement n’était pas dicté par le désir de s’emparer du pouvoir.
Il a précisé qu’à l’époque, il était le premier à annoncer qu’aucun membre du conseil militaire ne se présenterait pour les élections présidentielles. Le Président de la République a relevé que le retour sur scène des symboles de la gabegie d’avant 2005 à l’issue des élections de 2007 est la raison qui a conduit au changement intervenu par la suite au service de l’intérêt général et suivant une vision et une stratégie donnée.
Il a fait remarquer que les unités de l’armée sont désormais opérationnelles et disposent d’avions militaires acquis après 2008. Il a ajouté qu’il n’y a pas de point du territoire national qui ne soit pas à la portée des unités de l’armée mauritanienne tout comme il existe un aéroport militaire et une unité importante dans la zone de « Lemreya » sans compter une exploitation optimale des ressources halieutiques et la révision des différents textes à cet égard.
Le Chef de l’État a précisé que les revenus tirés par le pays du cuivre et de l’or ont été multipliés tout comme l’amélioration de la gestion a été assurée au niveau de tous les secteurs de l’État.
En outre, les infrastructures de développement ont été déconcentrées au niveau des wilaya ainsi que la création de nombre d’unités industrielles dans les régions intérieures dont le projet de sucre qui offrira des dizaines de milliers d’emplois aux citoyens en plus d’autres importants projets qui touchent la vie des citoyens où qu’ils se trouvent.
A cela s’ajoute la création d’une compagnie aérienne disposant de 4 avions; l’amélioration sensible de la production de l’électricité et la construction de la plus grande centrale thermique à Nouakchott dont la capacité dépasse les 180 MW.
Il a indiqué que l’État va construire 32 écoles nouvelles à Nouakchott seulement au cours de cette année et va prendre certaines dispositions pour relever le niveau de l’enseignement public et privé qui seront annoncées bientôt, créer des écoles spécialisées et des lycées d’excellence et de nombreux instituts de formation et de perfectionnement professionnels et techniques, des universités spécialisées en plus de l’encouragement de la spécialisation dans les matières scientifiques et de la formation de qualité.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a dit par ailleurs que le budget de l’État prend en charge sans problème la dette extérieure conformément aux critères posés par les bailleurs de fonds, relevant que cet endettement est orienté vers des domaines vitaux comme le projet « Dhar », Aftout Chergui, et autres projets à rentabilité certaine pour les populations.
S’agissant de la découverte du gaz, le Président de la République a précisé que cela ne posera pas de problème avec notre voisin sénégalais avec lequel il y a plus de facteurs qui nous unissent que le contraire. Et de noter qu’il existe éventuellement des procédures de partage entre les deux pays qui sont censés régler ce genre de questions.
Le Chef de l’État a ajouté que ce qui a été découvert est à l’intérieur du territoire mauritanien et est distant de près de trois kilomètres de la frontière avec leSénégal, déclarant que ce qui a été annoncé représente la première étape et l’étape suivante le sera très prochainement avec des prévisions encourageantes à cet égard.
Au sujet de la participation des jeunes aux affaires publiques, le Président de la République a déclaré que le conseil supérieur de la jeunesse s’attèlera à cette mission.
Il a ajouté que le décret instituant le conseil comporte un article qui stipule l’adoption d’un règlement intérieur qui tient compte des doléances de cette frange.
S’agissant de la composition de son bureau , le Chef de l’État a indiqué qu’il est constitué de 14 membres dont la tranche d’âge est bien définie et leur choix se fera sur des critères transparents et justes.
Évoquant la proclamation de l’année 2015 »année de l’enseignement », MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz a affirmé que le gouvernement s’engage dans le renforcement de la structure pédagogique par l’acquisition des équipements pour l’IPN et le renforcement des ressources humaines par le biais des écoles normales des instituteurs d’Aîoun, de Kaédi, d’Akoujt et de Nouakchott et le recrutement des contractuels .
Répondant à une question au sujet du gendarme disparu, le Chef de l’État a précisé que la gendarmerie poursuit sa recherche et qu’il en est de même pour le journaliste Ishagh Ould Moktar.
Le Chef de l’État a, ensuite, souligné que la lutte contre la gabegie demeure une constante irréversible et que les institutions de contrôle sont autorisées à exercer tout ce qui va assurer le succès de l’opération.
S’agissant de la tarification des hydrocarbures, le Chef de l’État a souligné que l’État avait dépensé pour la subvention du prix de ce produit entre 2010-2015 plus de 62 milliards d’Ouguiyas et qu’en dépit de la chute des prix au plan international un milliard d’Ouguiyas de soutien est mobilisé sur le budget de l’État.
Il a, fait remarquer, que la baisse du prix du pétrole brut de 50% ne se répercute pas automatiquement sur le prix à la pompe et que l’État continu à supporter d’autres frais, car la SOMELEC perd 12 Ouguiyas sur chaque kilowatt, en plus des charges liées à l’acquisition du diésel, du transport, du fuel à Nouakchott et dans les autres villes où elle se charge de l’offre de ce service pour le bien-être du citoyen .