Des médecins spécialistes recalés au concours d’entrée à la fonction publique projettent de recourir à la justice pour faire annuler ces résultats, accusant certains correcteurs de partialité et d’attribution de notes complaisantes.
Les contestataires se sont réunis jeudi dernier en sit-in devant le siège de la commission nationale des concours à Nouakchott. Pour les protestataires, les résultats qui ont suscité une onde de choc « sont injustes, entachés de sélectivité et n’ont pas tenu compte des critères suivis en ce genre de concours ».
Le ministère de la Santé avait exprimé un besoin de trente spécialistes. Cinquante-sept de différentes spécialités ont pris part au concours.
« Le nombre de places par spécialité ne fut pas déterminé », signalent les plaignants, « le concours s’est basé sur la plus grande moyenne pour définir la réussite, alors que les sujets du concours n’étaient pas uniformes pour toutes les spécialités.
Or ce critère aurait dû être appliqué à chaque spécialité médicale à part […] les critères spécifiques à chaque spécialité devaient lui être appliqués ». Les délibérations de ce concours ont soulevé un tollé général dans le pays suite à l’ajournement d’une des candidates, la docteure Aminata Boubacar Diop, recalée par un maître d’arabe du Primaire.
Le Calame