
La Cour des Comptes a finalisé en 2017 ses rapports sur les projets de règlement des exercices budgétaires 2013-2014-2015, ainsi que son rapport général annuel public pour la même période. Les conclusions démontrent de graves dysfonctionnements et déplorables pratiques gestionnaires en quasiment tous les départements ministériels. Continuer la lecture

C’était la ruée et la bousculade des « apatrides » Mauritaniens devant l’hôtel de ville, ce lundi 16 décembre.

« Je me suis senti persécuté au cours de ces derniers jours, ne sachant pas si ce qui s’est produit était fortuit », a affirmé l’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, au cours d’une conférence de presse organisée, le jeudi soir 19 décembre courant à son domicile à Tevragh-Zeina, à Nouakchott.
L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a tenu une conférence de presse hier dans sa résidence avec un délai de 3 heures dû à un problème technique de Sahel TV qu’Abdel Aziz tient personnellement à ce que la chaine la diffuse en direct en lui offrant un nouveau matériel venant de Dakar.
L’ancien président Mohamed Ould Abdelaziz n’est pas allé par quatre chemins pour étaler au grand jour ses clivages avec son successeur, le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani au sujet de la vie politique dans le pays et notamment en ce qui se rapporte à la gestion du parti de l’Union pour la République.
L’ONG Voix Mauritanienne pour les droits de l’Homme et l’Egalité basée aux USA vient d`apprendre l’arrestation des militants de l’ONG anti-esclavagiste GANBANNAXU FEDDE suite à une plainte qu’ils ont déposées contre des esclavagistes soninkés qui font l’apologie de l’esclavage en Mauritanie.
Après une décennie de répression par son devancier Mohamed Ould Abdel Aziz, contre les militants anti-esclavagistes, période jalonnée d’interdiction de s’associer, de se réunir, de manifester, de s’exprimer, de procès à répétition, d’arrestations, de torture, de maltraitance et d’arbitraire, l’ère du nouveau président Mohamed Ould Ghazouani augure plutôt de la continuité en direction de l’impasse.
Selon des sources concordantes, le Haut Conseil de la Magistrature prévu le 30 décembre courant pourra adopter une mesure visant l’annulation pure et simple des trois tribunaux dédiés aux jugements des crimes d’esclavage.
« Le climat qui prévaut actuellement ne représente pas une solution aux problèmes dont souffre le pays et ne permet donc pas, à lui seul, de dépasser la crise politique »